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L'accord GPEC de France Télécom Orange décroche 40 % des voix
En 2006, l'accord GPEC avait été dénoncé par la CFE-CGC, la CGT et SUD. Le 31 mars 2001, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, qui représentent 40 % des voix, ont signé une nouvelle version de l'accord.
Les non-signataires que sont la CGT, SUD et FO peuvent potentiellement faire jouer un droit d'opposition mais ils ne le feront certainement pas, à l'approche des élections de l'automne prochain.
Avec cet accord, la DRH affirme « repenser l’architecture de la gestion prévisionnelle de l’emploi afin que l’information délivrée soit à la fois globale, cohérente et opératoire ».
Selon la CFE-CGC, « cet accord marque la fin des violences sociales, en particulier des mobilités forcées, et remet l’humain au cœur des préoccupations de l’entreprise. L’instauration d’une démarche contractuelle concertée sur le suivi de l’emploi et la prévision de ses évolutions par zones territoriales augure d’une meilleure prise en compte des réalités du terrain ».
La CFDT voit dans cet accord la confirmation que « l’emploi n’est plus la variable d’ajustement ».
Mais pour SUD PTT, « ce texte et les « décisions unilatérales » sur la mobilité qui l’accompagnent peuvent constituer une nouvelle machine à pressurer les mobilités et les salariés. Aujourd’hui, dans le groupe France Télécom Orange, le train des réorganisations et des acquisitions redémarre. Récemment, c’est la réorganisation d’Orange France qui a conduit une majorité au comité central de l’UES à demander aux juges d’arrêter cette réorganisation pour défaut d’information ».