GSM « réseau ferroviaire » : R.F.F. privatise par P.P.P. !
Réseau Ferré de France a besoin d’argent et de technicité. Le réseau de téléphonie mobile ferroviaire (technologie GSM-R) vient d’échapper à la maintenance de la SNCF, l’opérateur historique public.
R.F.F. a signé un contrat de partenariat public privé (P.P.P.) avec la société Synerail, entreprise privée détenue par Vinci, SFR, Axa Private Equity (fonds infrastructure) et TDF.
C’est un contrat important puisqu’il est évalué à 1 milliard d’euros. Il porte sur une durée de 15 ans et consiste en l’exploitation et la maintenance du réseau téléphonique cellulaire GSM-R (Rail) utilisé par la SNCF pour ses besoins spécifiques de communication le long de 14 000 kilomètres de voies (sur un réseau qui en comptait 29 500 fin 2009).
Le financement de l’investissement incombera aux actionnaires de Synerail et à un groupe de banques piloté par le Crédit Agricole.
En 2025, selon les termes contractuels, R.F.F. sera propriétaire du réseau.
Précisons que la norme GSM-R a été adoptée par 17 pays européens et comportent diverses particularités techniques propres à l’utilisation pour le réseau ferré. Elle permet aux agents de conduite de communiquer en mode conférence avec les différentes équipes ferroviaires : régulateurs, équipes de manœuvre...
Cette technologie gère la priorité des appels en permettant, notamment, de signaler un obstacle sur la voie.
Les informations et les renseignements de signalisation entre les trains et les postes de régulation sont accélérés. Les trains communiqueront leur position et vitesse.
Le déploiement de cette technologie permettra de transporter et de diffuser les données de l'ETCS (European Train Control System), le système de transmission voie-machine (TVM) normalisé au niveau européen. Le réseau téléphonique fixe ferroviaire n’est, pour l’instant, pas concerné par cette privatisation, ni les fibres optiques mutualisées par la signalisation.
Toutefois, et devant un retour potentiellement important sur investissement, certains syndicalistes cheminots redoutent une accélération de cette forme de privatisation sur l’ensemble du réseau téléphonique.
Précisons que plusieurs syndicats cheminots français, comme d’autres organisations affiliées à la fédération européenne des transports (salariés), ont déclarés leur opposition aux P.P.P. dans le secteur ferroviaire en dénonçant une privatisation du patrimoine public.
R.F.F. a signé un contrat de partenariat public privé (P.P.P.) avec la société Synerail, entreprise privée détenue par Vinci, SFR, Axa Private Equity (fonds infrastructure) et TDF.
C’est un contrat important puisqu’il est évalué à 1 milliard d’euros. Il porte sur une durée de 15 ans et consiste en l’exploitation et la maintenance du réseau téléphonique cellulaire GSM-R (Rail) utilisé par la SNCF pour ses besoins spécifiques de communication le long de 14 000 kilomètres de voies (sur un réseau qui en comptait 29 500 fin 2009).
Le financement de l’investissement incombera aux actionnaires de Synerail et à un groupe de banques piloté par le Crédit Agricole.
En 2025, selon les termes contractuels, R.F.F. sera propriétaire du réseau.
Précisons que la norme GSM-R a été adoptée par 17 pays européens et comportent diverses particularités techniques propres à l’utilisation pour le réseau ferré. Elle permet aux agents de conduite de communiquer en mode conférence avec les différentes équipes ferroviaires : régulateurs, équipes de manœuvre...
Cette technologie gère la priorité des appels en permettant, notamment, de signaler un obstacle sur la voie.
Les informations et les renseignements de signalisation entre les trains et les postes de régulation sont accélérés. Les trains communiqueront leur position et vitesse.
Le déploiement de cette technologie permettra de transporter et de diffuser les données de l'ETCS (European Train Control System), le système de transmission voie-machine (TVM) normalisé au niveau européen. Le réseau téléphonique fixe ferroviaire n’est, pour l’instant, pas concerné par cette privatisation, ni les fibres optiques mutualisées par la signalisation.
Toutefois, et devant un retour potentiellement important sur investissement, certains syndicalistes cheminots redoutent une accélération de cette forme de privatisation sur l’ensemble du réseau téléphonique.
Précisons que plusieurs syndicats cheminots français, comme d’autres organisations affiliées à la fédération européenne des transports (salariés), ont déclarés leur opposition aux P.P.P. dans le secteur ferroviaire en dénonçant une privatisation du patrimoine public.
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