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15 / 03 / 2010 | 10 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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France Télécom Orange veut éradiquer la placardisation source d'exclusion interne

Le 5 mars, la CFDT, la CFTC et la CGT qui représentent 55,6 % des voix ont signé un accord baptisé « Perspective - emploi et compétences - développement professionnel – mobilité ». Un préambule, qui intègre les premiers éléments de réponse aux mesures de prévention du stress au travail, à un accord GPEC dont la négociation s’ouvrira au deuxième trimestre 2010.

Des négociations qui se déroulent alors que le risque pénal est plus que jamais présent. Cette semaine, le Procureur de la République devrait en effet décider ou non d'ouvrir le dossier des suicides de France Télécom Orange.

L'accord du 5 mars précise que ses dispositions « sont élaborées notamment à partir des premiers résultats de l’enquête Technologia 2009, et des remontées des assises de la refondation (la démarche managériale) ».

Une clause de stabilité est à l'affiche de cet accord. Ainsi, pour les salariés qui acceptent une mobilité fonctionnelle ou géographique, réalisée à l’initiative de l’entreprise, « le groupe garantit une durée minimale si possible de 5 ans et au minimum de 3 ans de présence sur un nouveau poste, si le (la) salarié(e) le souhaite ».


L'accord acte l'arrêt des mobilités à l’initiative de l’entreprise pour les salarié(e)s à moins de trois ans de la retraite en précisant que les situations personnelles des
salariés seniors à moins de 5 ans de la retraite seront étudiées « avec bienveillance ».

L'accord entend également lutter contre la placardisation : « le groupe s’engage à lutter contre l’exclusion interne. Le groupe se dotera des moyens pour identifier le nombre de situations d’exclusion interne et devra trouver les solutions appropriées pour accompagner ces salariés ».

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