La région Hauts-de-France expérimente la tarification à l’expérience en matière de troubles musculo-squelettiques (TMS), c’est-à-dire le fait de faire payer aux entreprises le coût des accidents et maladies professionnelles. Le coût de ces maladies était très peu imputé aux entreprises dans cette région. Une étude menée par l’IRDES a cherché à voir si ce « choc » et ce transfert des coûts des TMS sur les entreprises avaient été efficaces en matière de prévention en leur sein. « Leur première réaction est bien de repenser les conditions de travail, de façon à limiter les déclarations », explique l’économiste Pascale Lengagne.

Les comportements d’évitement des entreprises pour ne pas devoir supporter le coût de TMS seraient limitées. En attendant, 50 % des TMS qui devraient être déclarés d’origine professionnelle ne le seraient pas.

Retrouvez l’interview de Pascale Lengagne qui considère qu’il « faudrait aussi développer la responsabilisation des médecins généralistes ».