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04 / 05 / 2009 | 2 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Caterpillar : les commentaires s'échauffent sur la conduite des négociations et la séquestration

Le mercredi 6 mai, les 2 551 salariés de Caterpillar sont appelés à se prononcer via référendum sur le projet d'aménagement du temps de travail qui rime avec annualisation. C'est la contrepartie exigée par la direction pour sauver 133 emplois.

Une partie des salariés non grévistes se lâchent sur le blog de la CFTC Caterpillar.

Le climat est manifestement tendu à la veille d'une AG pré référendum.

Des non grévistes n'hésitent pas à qualifier de "22 abrutis pleins de bières" ceux qui ont donné un écho médiatique à la restructuration en usant de la séquestration. Le jusqu'au boutisme des négociateurs est aussi contesté: "Vous aviez eu depuis le début mille fois l'occasion de limiter la casse et à force de bétises vous avez misé sur le plus gros lot." "Les rigolos de l'intersyndicale" titre un commentateur anonyme. Les grévistes alias "les 200", ne manquent bien entendu pas de répondre.

  • Guy Benoist, le président du syndicat CFTC de la métallurgie Isère a plongé dans le bain des commentaires pour soutenir les élus. Il écrit " c'est le jeu de la direction que de discréditer les syndicats et les élus en assignant le CE au tribunal, en faisant un référendum sans prendre en compte la représentativité des syndicats... Et c'est toujours cette même direction qui fait un PSE et rabote vos avantages sociaux et non les syndicats et/ou l'intersyndicale. Critiquer et déstabiliser vos représentants, laisser faire ou soutenir les "200"...leur insurrection au nom de rien, c'est aussi faire le jeu de la direction."


Avec une enveloppe de 50 millions d'euros pour un PSE concernant 600 salariés, certains estiment qu'il ne faut pas être "trop gourmand". L'enveloppe mondiale est de 580 millions d'euros pour supprimer 22 000 postes. "On a 8% de l'enveloppe pour à peine 3% des licenciements. Reveillez-vous !!", peut-on lire...

Pour Guy Benoist, "l'accord ARTT (annualisation du temps de travail) à renégocier en octobre peut de toute manière être dénoncé tous les 3 ans et ce n'est pas forcément un horrible épouvantail!"

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