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La réalité du chômage partiel chez SFR ne correspond pas à ce que rapporte la presse selon Muriel Pénicaud
A la question de Stéphane Peu, député communiste de la 2ᵉ circonscription de la Seine-Saint-Denis, relative au chômage partiel chez SFR, Muriel Pénicaud a répondu (2.20) en commission Covid-19 du 22 avril à l'Assemblée Nationale que la demande de SFR ne correspondait pas à ce que rapportait la presse et que seuls les salariés des boutiques étaient concernés.
La ministre du Travail aurait pu tout aussi bien dire que la demande de l’entreprise ne correspondait pas aux informations publiées par les organisations syndicales.
- SUD > Chômage partiel : SFR use de la solidarité nationale pour améliorer sa rentabilité
- CFDT > Solidarité nationale : le gros couac de SFR sur le chômage partiel
Les réactions de la CFDT SFR et de Stéphane Peu
Madame La Ministre @murielpenicaud , Suite à la question de @Stephane1peu vous avez évoqué que chez @SFR seules les boutiques étaient concernées , MENSONGE ! Aujourd’hui plus de 2000 salarié(e)s EN PLUS des BOUTIQUES sont au chômage partiel ! #chomagepartiel
— CFDT UES SFR (@CFDT_SFR) April 23, 2020
Ce n’est pas bien de mentir et c’est encore plus grave devant la @AssembleeNat . Quelle réaction de son président @RichardFerrand ? https://t.co/HlAaTJtbNF
— Stephane Peu (@stephane1peu) April 23, 2020
Une CFDT qui assure que hors boutique, SFR avait mis plus de 2 400 salariés en chômage partiel le 23 mars. Face à la pression conjuguée des syndicats et des services de l’État, la direction a finalement repositionné 416 ex-chômeurs partiels en télétravail.
Retrouvez notre écho sur le flou des critères de départage > Approche ultra-ciblée du chômage partiel chez SFR : quid de l’objectivité des critères ?