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04 / 04 / 2014 | 512 vues
robin carcan / Modérateur Contenu
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Argedis (Total) passe d'un accord d'annualisation à l'autre

Les accords d'annualisation s'enchaînent chez Argedis, une filiale à 100 % de Total qui gère les relais-services du groupe sur autoroute (environ 3 000 salariés). En 2009, est signé dans l'entreprise un accord avec la CFDT et la CGC, qui donne ainsi une caution sociale à l'introduction de la modulation du temps de travail. Le texte a introduit des semaines hautes à 44 heures, notamment pour les stations à forte saisonnalité (sud de la France). L'amplitude journalière peut varier ainsi entre six et dix heures.

Les relais (15 salariés en moyenne) concernés par la forte saisonnalité sont désignés par l'entreprise. La CGT, non signataire et après menace de grève, avait toutefois négocié des avantages supplémentaires, comme une prime d'annualisation de 190 euros (passée à 220 euros) et six jours de repos supplémentaires.


Forte amplitude hebdomadaire

Avec le rachat d'un autre réseau en 2011, PRoseca, puis la tenue des élections professionnelles, Argedis a souhaité dénoncer l'accord de 2009 et menacé de revenir à la convention collective des services de l'automobile. Un nouvel accord d'annualisation a été trouvé en juillet 2013, cette fois-ci avec la CFE-CGC et la CGT, suite au maintien de certains avantages acquis.

Un nouveau régime de durée hebdomadaire à 24/32/40/44 heures a été mis en place ainsi que le paiement des heures supplémentaires au-delà de 44 heures. La CGT s'inquiète de la gestion à venir de la forte amplitude hebdomadaire, entre 24 et 44 heures. Pour la direction, ce nouvel accord, en vigueur depuis janvier, est censé permettre une meilleure gestion de deux régimes de temps de travail, selon la fluctuation d'activité des sites.

 

A lire aussi : Total ne redistribue pas l'intéressement à Argédis (02/08/2013)

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