Organisations
ANDRH : mieux vaut parler de fait religieux que de dialogue social pour faire le buzz
L’ANDRH (Association nationale des directeurs des ressources humaines) avait mis en avant deux de ses propositions pour orchestrer la communication sur ses assises nationales qui se sont tenues le 29 juin : la sociétale, celle sur la transformation en jours de congès presque « comme les autres » de trois jours fériés d’essence catholique et la 100 % métier sur l’instance unique de représentation du personnel.
La première a aspiré tous les échos médiatiques. L’idée de transformer le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecôte et l'Assomption en jours flottants que les salariés pourraient prendre « à leur convenance ou à celle de l’entreprise » a certes fait un grand buzz mais n'a pas vraiment convaincu les intervenantes de la tribune sur la diversité organisée lors des assises.
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L'une d'entre elles allant jusqu’à penser que cela revenait à « dégoupiller une grenade ». À moins que ce ne soit un buzz qui fasse tout simplement pschitt ?
En attendant, la proposition d’une l’instance unique de représentation du personnel n’a pas fait plus d’écho qu’en 2011. « Je note comme une contradiction entre une instance unique qui aurait pour mission de négocier et la volonté afffiché par l’association d’améliorer la reconnaisance des syndicats », a lancé Eric Aubin, secrétaire national de la CGT lors de la première tribune consacrée à l’emploi et à la compétivité.