« Si les données contenues dans le rapport de développement durable ne sont ni fiables ni vérifiables, autant dire que ces fameux rapports sont avant tout de l’autopromotion et de la poudre aux yeux », lance la CFDT à l’initiative d’une proposition originale dans le cadre de la négociation du nouvel accord d’intéressement. L’idée consiste a y intégrer des critères environnementaux tels l’évolution de la consommation totale d'énergie par salarié ou encore l’évolution du pourcentage de déchet dangereux valorisé.

« Une dégradation des critères environnementaux depuis la fusion Alcatel-Lucent.»

    Une proposition jugée intéressante par la direction mais celle-ci avance que l’URSSAF qui valide les accords d’intéressement pourrait juger ces critères non mesurables…Et la CFDT d’en remettre une couche : « si la direction veut être crédible dans sa politique de développement durable elle doit intéresser les salariés aux objectifs à atteindre et soumettre les données (…) aux instances représentatives du personnel et à leur expert. »

L’occasion pour le syndicat de noter « une dégradation des critères environnementaux depuis la fusion Alcatel - Lucent. »

La direction reste dans le classique avec ses 3 critères d'intéressement :

• L’évolution du Chiffre d’affaires (CA) de l’année n par rapport à l’année n-1
• L’évolution du résultat d’exploitation (RE) dont on retire les coûts de R&D au delà des 15% du CA de l’année n par rapport à l’année n-1
• L’évolution du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) de l’année n par rapport à l’année n-1

En 2007, la part de l’intéressement représentait en moyenne 15% d’un mois de salaire contre 50% en 2005.