Il aura suffit de deux rencontres pour que quatre syndicats (FO, CFDT, CFE-CGC et Unsa) signent l'accord sur l'égalité professionnelle entre hommes et femmes dans la branche des offices publics de l’habitat.

« Un accord qui ne s’est basé sur aucune donnée chiffrée et sans présentation de rapport de situation comparée (RSC), document qui aurait permis de négocier sérieusement sur les réductions des écarts de salaire entre hommes et femmes dans cette branche », souligne la CFTC qui y voit l'incidence de la loi sur les retraites, qui oblige désormais les entreprises a avoir un accord en vigueur au plus tard le 1er janvier 2012. Faute de quoi, celles-ci devront verser 1 % de leur masse salariale au fond de solidarité vieillesse. La CFTC, qui parle d'un « accord de la honte », avait demandé « de conclure, dans un premier temps, un accord de méthode, qui prévoyait pour fin juin 2011, la consolidation des données chiffrées sexuées de l’ensemble des offices, pour que dans un second temps, fortes de ces bases de travail, les délégations négocient pour la fin 2012 un accord de branche très concret, avec des engagements chiffrés et très précis ».