Organisations
ESS et création de valeur : une approche prospective de la mesure des effets sociaux
L’AVISE, la Fonda, et le Labo de l’ESS ont pris l’initiative de lancer une étude approfondie sur ce sujet, en associant les organisations d'économie sociale et solidaire (ESS) et experts, acteurs de l’évaluation, porteurs de projets et financeurs, dans le cadre d’ateliers favorisant l’intelligence collective.
Son objectif est de « nourrir la décision et préparer le terrain à l’expérimentation de nouvelles approches d’évaluation ».
Intitulée « ESS et création de valeur », cette initiative, déjà évoquée ici, a débuté en janvier 2017 et l'étude ainsi menée fera l'objet d'une restitution complètement finalisée fin 2018.
Elle vise d’abord à faire émerger un langage commun aux différents acteurs de l’évaluation, notamment les porteurs de projet à finalité sociale et leurs financeurs.
L'AVISE (1), la Fonda (2) et le Labo de l'économie sociale et solidaire (3) ont publié il y a quelques semaines le premier volet de leur étude prospective sur la mesure des effets sociaux.
L’étude « ESS et création de valeur » s’articule en trois étapes...
1) La mesure des effets socialux : caractéristiques, avantages et limites des démarches existantes. Partant de la littérature existante, des travaux déjà produits par nos organisations sur la question et d’une analyse des pratiques remontées par les acteurs de terrain, cette phase a pour objectif d’apporter un regard critique sur les expériences de mesure des effets existants.
2 ) Les sources et formes émergentes de création de valeur sociale : quels domaines d’innovation pour la mesure des effets sociaux ? Cette étape consiste à mobiliser et à présenter aux acteurs les analyses plus récentes relatives à la transformation des chaînes de valeur, à la mesure des externalités et à la problématique macroéconomique des moteurs de l’investissement afin de construire une vision créative de la mesure de la valeur tenant compte de la coordination des activités, de la coopération et de la mutualisation des ressources et le développement d’une approche plus transversale des besoins sociaux. L’objectif est de proposer une cartographie de ces modalités émergentes de création de valeur et d’identifier les enjeux inhérents à leur mesure.
3) Pistes d’action pour le renouvellement de la mesure des effets sociaux : sur la base des travaux précédents, cette phase permettra de proposer un référentiel intégrant une meilleure prise en compte des modalités émergentes de création de valeur, un processus de mise en œuvre et des pistes stratégiques pour en faire usage. Elle permettra aussi d’identifier les domaines d’innovation pouvant être investis par les démarches d’évaluation pour engager une expérimentation de ce nouveau référentiel.
À ce stade, ce premier rapport souligne que quatre cas de démarches d’évaluation, très différents les uns des autres, ont été présentés puis analysés en groupes de travail pour servir de point de départ à une réflexion partagée autour des pratiques actuelles de l’évaluation « des effets sociaux », à leurs potentielles limites.
Ce rapport intermédiaire tente d’organiser cette analyse pour nourrir le débat et « doter les acteurs de l’ESS d’un pouvoir de négociation à la hauteur de la valeur qu’ils créent », les coordinateurs de l'étude entendant notamment s'appuyer sur la notion de chaîne de valeur.
Ils devraient ainsi, d'ici la fin de l'année, publier un référentiel destiné à expérimenter une approche renouvelée de la mesure des effets sociaux.
Son objectif est de « nourrir la décision et préparer le terrain à l’expérimentation de nouvelles approches d’évaluation ».
Intitulée « ESS et création de valeur », cette initiative, déjà évoquée ici, a débuté en janvier 2017 et l'étude ainsi menée fera l'objet d'une restitution complètement finalisée fin 2018.
Elle vise d’abord à faire émerger un langage commun aux différents acteurs de l’évaluation, notamment les porteurs de projet à finalité sociale et leurs financeurs.
L'AVISE (1), la Fonda (2) et le Labo de l'économie sociale et solidaire (3) ont publié il y a quelques semaines le premier volet de leur étude prospective sur la mesure des effets sociaux.
L’étude « ESS et création de valeur » s’articule en trois étapes...
1) La mesure des effets socialux : caractéristiques, avantages et limites des démarches existantes. Partant de la littérature existante, des travaux déjà produits par nos organisations sur la question et d’une analyse des pratiques remontées par les acteurs de terrain, cette phase a pour objectif d’apporter un regard critique sur les expériences de mesure des effets existants.
2 ) Les sources et formes émergentes de création de valeur sociale : quels domaines d’innovation pour la mesure des effets sociaux ? Cette étape consiste à mobiliser et à présenter aux acteurs les analyses plus récentes relatives à la transformation des chaînes de valeur, à la mesure des externalités et à la problématique macroéconomique des moteurs de l’investissement afin de construire une vision créative de la mesure de la valeur tenant compte de la coordination des activités, de la coopération et de la mutualisation des ressources et le développement d’une approche plus transversale des besoins sociaux. L’objectif est de proposer une cartographie de ces modalités émergentes de création de valeur et d’identifier les enjeux inhérents à leur mesure.
3) Pistes d’action pour le renouvellement de la mesure des effets sociaux : sur la base des travaux précédents, cette phase permettra de proposer un référentiel intégrant une meilleure prise en compte des modalités émergentes de création de valeur, un processus de mise en œuvre et des pistes stratégiques pour en faire usage. Elle permettra aussi d’identifier les domaines d’innovation pouvant être investis par les démarches d’évaluation pour engager une expérimentation de ce nouveau référentiel.
À ce stade, ce premier rapport souligne que quatre cas de démarches d’évaluation, très différents les uns des autres, ont été présentés puis analysés en groupes de travail pour servir de point de départ à une réflexion partagée autour des pratiques actuelles de l’évaluation « des effets sociaux », à leurs potentielles limites.
Ce rapport intermédiaire tente d’organiser cette analyse pour nourrir le débat et « doter les acteurs de l’ESS d’un pouvoir de négociation à la hauteur de la valeur qu’ils créent », les coordinateurs de l'étude entendant notamment s'appuyer sur la notion de chaîne de valeur.
Ils devraient ainsi, d'ici la fin de l'année, publier un référentiel destiné à expérimenter une approche renouvelée de la mesure des effets sociaux.
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