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07 / 05 / 2014 | 1 vue
Jacky Lesueur / Abonné
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Économie sociale et solidaire : l’UDES s’inquiète de l’avenir du secteur

Après une période de relative résilience face à la crise, le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) générateur d’emploi, traverse une période difficile. Ce que souligne le dossier de presse de la semaine dernière de l'UDES.

Il rappelle que l’économie sociale et solidaire représente 10 % de l’emploi en France, 223 000 établissements employeurs, principalement dans l’économie de service, et plus de 2,3 millions de salariés. La masse salariale brute du secteur atteint 53 milliards d’euros.

Représentant plus de 70 000 entreprises et plus d’1 million de salariés (soit 1 sur 2 de l’ESS), l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire, constate qu’après une période de relative résilience face à la crise, le secteur générateur d’emploi, traverse une période difficile.

Loin des 2 % de création d’emplois qu’il affichait en 2011, le taux de croissance de l’emploi dans l’ESS stagne désormais autour de 0,1 % depuis 2012. Le secteur associatif est particulièrement touché par ces difficultés. L’aide à domicile est fortement touchée. En 2012, ce secteur a dû faire face à une perte de 8 500 emplois.

 

Ces difficultés s’expliquent par 4 facteurs principaux :

- la baisse des financements publics, octroyés par l’État et les collectivités locales ;
- la paupérisation des publics pris en charge ;
- un phénomène de concurrence accrue avec les entreprises privées lucratives qui investissent des marchés jusque là principalement occupés par le secteur non lucratif ;
- la généralisation des pratiques d’appels aux marchés publics et sous l’effet de la crise, la priorité laissée au moins-disant.


Afin que le secteur puisse maintenir et développer l’emploi dans les années qui viennent, l’UDES demande quatre mesures urgentes :

1. un dispositif d'allègement fiscal basé sur une réforme de la taxe sur les salaires pour les associations ;

2. l'évolution des modalités de mise en œuvre du compte pénibilité ;

3. un éclaircissement des dispositions « temps pariel » ;

4. une meilleure représentativité de l’UDES.

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