Organisations
Deux centres d’appels en prison à titre expérimental
Le ministère de la justice a confirmé le 27 août à une délégation CGT le projet d’installer deux centres d’appels en prison…à titre expérimental. L’administration pénitentiaire justifie le projet en expliquant que la privatisation de différents services dans les prisons (restauration, buanderie, cantine, …) a eu pour conséquence des suppressions de postes de travail pour les détenus. Installer des centres d’appels serait donc une compensation.
La CGT Pénitentiaire, la fédération CGT des sociétés d’études et l’Indecosa (association des consommateurs CGT) font front commun pour s’opposer à ce projet qui est encore au stade de l’étude. L’argument principal porte sans surprise sur la concurrence à bas coût que représenterait cette offre.
- Plus surprenant de voir ces organisations syndicales estimer que ce projet nuirait à l’image du métier de télé-opérateur qui n’apportera pas une nouvelle qualification.
- Une délégation qui avance également que « des études sur le métier de télé-opérateur ont démontré que ce travail génère un stress particulièrement important. Le personnel pénitentiaire peut donc légitimement s’inquiéter d’un tel projet. »