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02 / 10 / 2013 | 10 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Monoprix met en question la légitimité du droit d’opposition de la CGT sur le travail de nuit

La CGT, qui pèse plus de 50 % des voix chez Monoprix, a fait jouer son droit d’opposition sur l’accord encadrant l’ouverture de 94 magasins jusqu’à 22h00. « Le nouvel accord prévoyait de nombreuses avancées sociales et salariales, notamment des majorations de 25 à 35 % des salaires, des repos compensateurs supplémentaires ainsi que des mesures sur la sécurité ou la mobilité des salariés concernés », avance la direction qui préfère parler de « travail en soirée » alors que le Code du travail borne le travail de nuit de 21h00 à 6h00. 

Monoprix souligne que le projet d’accord a été signé par trois syndicats, approuvé par le comité central d’entreprise ainsi que par 81 % des CHSCT des magasins fermant après 21h00.

Une façon indirecte pour un « employeur responsable qui entend répondre aux besoins des citadins dans le respect de l’intérêt de ses collaborateurs » de questionner la légitimité de ce droit d’opposition, tout en se bornant à regretter officiellement une décision syndicale qui concerne l'emploi de 1 500 salariés. 

  • À noter que la CGT a déjà fait valoir son droit d’opposition sur l’accord d’intéressement de Monoprix en février 2013.

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