Organisations
Canal+, le changement c’est maintenant
L’officialisation du départ de Rodolphe Belmer vers de nouvelles fonctions au sein du groupe Vivendi ouvre le bal des mouvements à Canal+.
Le groupe se met en marche pour ouvrir une nouvelle page de son histoire, après celles de 1984, 2001, 2003, 2007, voici 2015 et une ambition que n’aurait pas reniée André Rousselet : un Canal+ d’abord français mais aussi pour un renouveau du rayonnement créatif et culturel à l'international.
Stratégie et stabilisation du social. Le départ de Rodolphe Belmer devrait rapidement être suivi d’autres mouvements à la direction de la distribution et du marketing, comme à la direction technique, par exemple.
Renaissance. Avec ces annonces et les prémices d’un printemps plus radieux, le ciel pourrait enfin s’éclaircir. C’est une bonne nouvelle alors que le groupe vit une période tourmentée sur son marché français, avec la montée en puissance de son principal rival Bein Sports et de la crise économique, une réalité qui plombe le portefeuille des ménages et donc des abonnements, premières victimes des économies réalisées par les ceux-ci.
Il est temps de voir la lumière car la torpeur dans laquelle s’est glissée le groupe depuis des mois alourdit un climat social déjà tendu après des années d’économies budgétaires, d’organisations en mouvements perpétuels et d'un mal-être grandissant.
C’est maintenant que le projet du grand Canal+ va voir le jour. Beaucoup l’attendent avec impatience, désireux de s’impliquer avec force dans ce renouveau et persuadés que ce qui fonde les valeurs essentielles du groupe, quelque peu bafouées ces dernières années et au premier rang desquelles figurent la créativité, la liberté d’expression, l’orientation des programmes plutôt que les finalités financières ou marketing comme seuls objectifs de court terme, vont redevenir l’essence même d’une culture sociale que nous n’aurions jamais dû quitter même dans les pires moments.
Tout ne va pas devenir rose du jour au lendemain mais desserrer l’étau social permettra de remettre en route une machine grippée par des années d’une politique sociale poussée à l’absurde, par un pouvoir concentré entre quelques mains, avec pour conséquence l'affaiblissement de l'activité et une atteinte au moral des troupes.
C’est donc un formidable chantier qui s’ouvre. Ou plutôt des chantiers car si le marché français devra retrouver souplesse et adaptation pour sortir d’un modèle économique suranné et bousculé, le développement international offre déjà de belles perspectives et nous savons que c'est certainement là que se trouve notre Graal.
Les milliers de salariés aux compétences recherchées sont disponibles pour s’inscrire dans cette nouvelle étape de l’histoire de Canal+. C’est sur eux que devront s’appuyer les nouveaux dirigeants s’ils veulent transformer ces ambitions en succès. Pour cela, il faudra rénover de fond en comble notre modèle social inadapté et contraignant. Retrouver de l’air, restaurer le respect, inventer de nouvelles formes de coopération, multiplier les initiatives individuelles et collectives et les transversalités. Bref, construire le Canal+ du XXIème siècle.
Nous notions il y a quelques mois sur ce même blog : vivement demain ; et bien demain, c’est aujourd’hui. À nous de construire l’entreprise de communication de référence française et pourquoi pas européenne ? À nous de défricher les immenses espaces créés par des technologies révolutionnaires et par la transformation radicale des modes de consommation de la télévision.
Que Canal+ retrouve son rôle et sa place, particulièrement dans cette période troublée pour apporter sa pierre à l’édifice social, au vivre ensemble, à la compréhension d’un monde complexe en profonde mutation. Il y a à faire, et les équipes de Canal+ sont certainement parmi les plus aguerries pour produire et déployer des outils adaptés, documentaires ou fictions, débats et aide diversifiées aux actions sociales qui aideront à comprendre et dépasser le drame national de ce début d'année. C'est une exigence pour un média comme Canal+, la responsabilité sociale de l'entreprise prendrait aussi tout son sens.
Une nouvelle fois, grâce à Vivendi, nous en avons les moyens. Mais pour réussir, il faut redonner la liberté de créer aux créateurs, desserrer l’étau budgétaire, diversifier nos recrutements, favoriser l’émulation intellectuelle par le mélange des générations et des métiers et libérer l’initiative et la créativité, élever le niveau du débat social, sortir de la posture contentieuse permanente. Une nouvelle aventure et un nouveau livre à écrire pour que Canal+ reprenne toute sa place dans ce paysage audiovisuel en pleine mutation.
L'année 2015 sera bien celle du renouveau. C'était urgent, c'est maintenant...
Le groupe se met en marche pour ouvrir une nouvelle page de son histoire, après celles de 1984, 2001, 2003, 2007, voici 2015 et une ambition que n’aurait pas reniée André Rousselet : un Canal+ d’abord français mais aussi pour un renouveau du rayonnement créatif et culturel à l'international.
- Rodolphe Belmer, nommé dauphin il y a plus de deux ans pour succéder à Bertrand Meheut, aura finalement patienté dans l’antichambre sans jamais franchir le Rubicon. Une trop longue période d’atermoiements et de questionnements sur l’organisation du groupe, sa stratégie et une lente apathie qui s'abat et pèse depuis sur les 5 000 salariés du groupe.
Stratégie et stabilisation du social. Le départ de Rodolphe Belmer devrait rapidement être suivi d’autres mouvements à la direction de la distribution et du marketing, comme à la direction technique, par exemple.
Renaissance. Avec ces annonces et les prémices d’un printemps plus radieux, le ciel pourrait enfin s’éclaircir. C’est une bonne nouvelle alors que le groupe vit une période tourmentée sur son marché français, avec la montée en puissance de son principal rival Bein Sports et de la crise économique, une réalité qui plombe le portefeuille des ménages et donc des abonnements, premières victimes des économies réalisées par les ceux-ci.
Il est temps de voir la lumière car la torpeur dans laquelle s’est glissée le groupe depuis des mois alourdit un climat social déjà tendu après des années d’économies budgétaires, d’organisations en mouvements perpétuels et d'un mal-être grandissant.
C’est maintenant que le projet du grand Canal+ va voir le jour. Beaucoup l’attendent avec impatience, désireux de s’impliquer avec force dans ce renouveau et persuadés que ce qui fonde les valeurs essentielles du groupe, quelque peu bafouées ces dernières années et au premier rang desquelles figurent la créativité, la liberté d’expression, l’orientation des programmes plutôt que les finalités financières ou marketing comme seuls objectifs de court terme, vont redevenir l’essence même d’une culture sociale que nous n’aurions jamais dû quitter même dans les pires moments.
Tout ne va pas devenir rose du jour au lendemain mais desserrer l’étau social permettra de remettre en route une machine grippée par des années d’une politique sociale poussée à l’absurde, par un pouvoir concentré entre quelques mains, avec pour conséquence l'affaiblissement de l'activité et une atteinte au moral des troupes.
C’est donc un formidable chantier qui s’ouvre. Ou plutôt des chantiers car si le marché français devra retrouver souplesse et adaptation pour sortir d’un modèle économique suranné et bousculé, le développement international offre déjà de belles perspectives et nous savons que c'est certainement là que se trouve notre Graal.
Les milliers de salariés aux compétences recherchées sont disponibles pour s’inscrire dans cette nouvelle étape de l’histoire de Canal+. C’est sur eux que devront s’appuyer les nouveaux dirigeants s’ils veulent transformer ces ambitions en succès. Pour cela, il faudra rénover de fond en comble notre modèle social inadapté et contraignant. Retrouver de l’air, restaurer le respect, inventer de nouvelles formes de coopération, multiplier les initiatives individuelles et collectives et les transversalités. Bref, construire le Canal+ du XXIème siècle.
Nous notions il y a quelques mois sur ce même blog : vivement demain ; et bien demain, c’est aujourd’hui. À nous de construire l’entreprise de communication de référence française et pourquoi pas européenne ? À nous de défricher les immenses espaces créés par des technologies révolutionnaires et par la transformation radicale des modes de consommation de la télévision.
Que Canal+ retrouve son rôle et sa place, particulièrement dans cette période troublée pour apporter sa pierre à l’édifice social, au vivre ensemble, à la compréhension d’un monde complexe en profonde mutation. Il y a à faire, et les équipes de Canal+ sont certainement parmi les plus aguerries pour produire et déployer des outils adaptés, documentaires ou fictions, débats et aide diversifiées aux actions sociales qui aideront à comprendre et dépasser le drame national de ce début d'année. C'est une exigence pour un média comme Canal+, la responsabilité sociale de l'entreprise prendrait aussi tout son sens.
Une nouvelle fois, grâce à Vivendi, nous en avons les moyens. Mais pour réussir, il faut redonner la liberté de créer aux créateurs, desserrer l’étau budgétaire, diversifier nos recrutements, favoriser l’émulation intellectuelle par le mélange des générations et des métiers et libérer l’initiative et la créativité, élever le niveau du débat social, sortir de la posture contentieuse permanente. Une nouvelle aventure et un nouveau livre à écrire pour que Canal+ reprenne toute sa place dans ce paysage audiovisuel en pleine mutation.
L'année 2015 sera bien celle du renouveau. C'était urgent, c'est maintenant...
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