Lors du CCE du 4 juillet, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation a partagé son incompréhension face à un gouvernement français qui privilégie le « partenaire » américain pour l’achat de drones, alors que ce dernier « mine nos positions » dans toutes les négociations d'export. Pire, l’actualité nous apprend que ce « partenaire » procède sans retenue à des écoutes sur les propos et stratégies des dirigeants européens. Dans ce contexte, l’achat (malgré tout confirmé) de 12 drones de surveillance américains (REAPER), par ailleurs plus onéreux que la proposition Dassault (1 milliards d'euros contre 600 millions d'euros), revient à « payer pour nous faire espionner par le renseignement américain ». Voilà un morceau choisi d’une intervention de plus de 2 heures sur la stratégie et les prévisions.

Le plan de charge sur les études est assurée jusqu’en 2015, si les suites logiques et espérées sont au rendez-vous. Le plan de charge en fabrication (sûre + logique + espérée) reste au-dessus du potentiel jusqu'à fin 2017. Les investissements ont augmenté de 34 % par rapport à 2012.