Les États européens disposent chacun de leur propre système de protection sociale visant à protéger les citoyens des conséquences financières des risques de la vie. Cette étude compare les différences nationales en mettant l'accent sur l'efficacité de la gestion des aides sociales.

Composée de deux parties, cette recherche pose dans un premier temps les bases théoriques en revenant sur les origines de la protection sociale et en présentant les stratégies développées par l'Union européenne pour faire face aux enjeux actuels.

La deuxième partie examine les schémas d'organisation de la protection sociale dans dix pays européens, à savoir : la Belgique, la Bulgarie, l'Espagne, la France, l'Italie, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie.

Plus précisément, ce sont les dispositifs en matière de revenu minimum, de handicap et de vieillissement qui sont étudiés.

Grace à sa démarche comparative, cette étude revient alternativement sur les trois types d'instruments :

• transferts monétaires ;
• prestations en nature ;
• titres spéciaux de paiement qui bénéficient d'un intérêt croissant des autorités publiques pour leur capacité d'optimisation des versements.

Cette étude est le produit du savoir-faire de deux acteurs complémentaires. Actuellement engagé dans des projets européens sur le sujet, le « think-tank » Pour la Solidarité a développé une expertise considérable en matière de services à la personne. Le groupe Up figure, lui, depuis 50 ans parmi les acteurs-clefs de la mise en place de dispositifs ciblés d'aide sociale.