Le comité d'entreprise a été réuni jeudi matin en réunion exceptionnelle afin d'annoncer l'engagement de la société dans un processus piloté par la société Work Structuring Ltd.

Les représentants du personnel ont d'ores et déjà affirmé leurs doutes quant à la finalité de l'exercice. En effet, la dernière fois qu'un cabinet est intervenu, l'usine calaisienne avait supporté un coût de mission astonomique pour un résultat qu'elle attend toujours...

Les affaires étaient au ralenti et toutes les embauches ont été stoppées fin 2012 mais malgré un redémarrage à pleine capacité de l'usine calaisienne, le gel a été maintenu, si bien que dix personnes parties en retraite n'ont pas été remplacées, plusieurs autres salariés sont absents pour maladie dans un contexte tendu puisqu'il s'agirait de dépressions...

On est loin du discours d'avenir que nous promettait Huntsman qui, malgré des bénéfices records en 2011 et encore en augmentation en 2012 (et ce, en pleine crise), revient sur ses promesses de maintien de l'emploi.

• Des subventions pour le projet actuel ont pourtant bien été obtenues en échange du maintien de l'emploi.

Aujourd'hui, la question centrale était la masse salariale qu'il faudrait faire baisser selon la direction, il faut réagir pour pérenniser le site disent-ils...

Un refrain que les salariés de Tioxide connaissent bien puisque de nouveaux plans d'actions se succèdent sans cesse avec le même maître mot : réduire les coûts.

Après la réduction de 700 postes en Suisse chez l'une de nos filiales Textile Effects, une annonce de réduction de postes dans la branche Advance Materials, le site calaisien pourrait donc être à nouveau dans la tourmente.

La pilule est dure à avaler puisque le projet « engrais » est en cours de démarrage et ceci, sans aucune augmentation d'effectif pour faire tourner cette nouvelle usine. Affaire à suivre...