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21 / 05 / 2010 | 1 vue
Thierry Segard / Membre
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Tioxide Calais : yes, we can.

Après une série de remerciements concernant les efforts consentis par le personnel pendant le cap difficile qu’a été la crise sans précédent de 2009, Scott Anderson (vice-président des opérations de Huntsman Pigments) a répondu aux questions des représentants du personnel.

Il en ressort plusieurs points encourageants pour Calais.

Après la fermeture d’usines (Grimsby, Savanah, Le Havre, Baltimore…), la demande est forte et les stocks s’épuisent.

Les résultats de Calais contribuent de façon significative au redressement de l’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization) du groupe Tioxide et ce, depuis 5 mois, en avril. Calais a même été plus rentable que l’usine au chlore de Greatham.

Traduction de l'EBITDA : revenus avant intérêts, impôts (taxes), dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (mais après dotations aux provisions sur stocks et créances clients).

Comme son nom l’indique, il met en évidence le profit généré par l’activité, indépendamment des conditions de son financement (les charges financières), des contraintes fiscales (impôts et taxes) et du renouvellement de l’outil d’exploitation (amortissements).

  • Selon Scott Anderson, c’est la première fois depuis 10 ans qu’on n’étudie plus l’option de fermer Calais. Plus personne ne travaille désormais sur le sujet, il est au placard.

Après le sauvetage de Huelva (en grande partie dû à un effort de 12 millions d’euros du gouvernement espagnol pour maintenir l’usine en activité ), puis de Scarlino (Italie) avec, ici encore, le soutien du gouvernement et de son partenaire qui va investir à hauteur de 50 % sur leur projet, les efforts se concentrent désormais sur le projet de transformation de l’usine calaisienne.

Le projet pourrait être signé avec un partenaire avant la fin 2010 (c'est en tout cas le souhait de M. Anderson).

Des accords de confidentialité ayant été signés, la direction ne peut communiquer sur le sujet sans mettre le projet en péril. C’est pourquoi les salariés devront encore attendre avant d’en savoir plus.

La prochaine phase consistera à travailler avec les autorités pour soutenir ce projet. En clair, obtenir des aides pour le financer, car l’approbation finale dépendra de ce qu’il faut investir. Huntsman serait prêt à le faire.

  • L’empreinte carbone semble aussi être un axe majeur de la réflexion, puisque l’image du site avec une valorisation optimale de ses déchets et une réduction de l’utilisation des énergies fossiles serait des plus positives.
Le groupe espère une finalisation du projet pour 2012 et il compte sur toute l’implication du personnel et de ses représentants pour concrétiser ce projet qui assurera le futur de l’usine de Calais, en la plaçant à l’abri des cycles de récession futurs.
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