Alors que la cession des parts de l’État au sein d’ADP a été confirmée par le gouvernement, des inquiétudes sont exprimées quant à l’avenir des près de 9 000 employés que compte le groupe. Pourtant, la privatisation d’aéroports n’est pas un phénomène absolument inédit. Il suffit de faire une rapide étude des cas précédents pour vérifier si ces craintes sont fondées ou non.
À l'appel des quatre syndicats de l'entreprise, les salariés d'Aéroports de Paris (ADP) étaient en grève en fin de samaine dernière. Ils craignent en fait que l'État, actuellement actionnaire d’ADP à 50,6 %, ne cède ses parts prochainement. Les salariés demandent le « retrait du projet de privatisation ».
ADP tient à renforcer la part des rémunérations individualisées dans le cadre du plan stratégique Connect 2020 et dans l’optique d’une potentielle privatisation.
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