Lors de la reunion du comite ferroviaire de la Fédération Internationale des Transports (reunie a Mexico en Congrès du 4 au 12 août), la délégation a dressé un réquisitoire sans concession de la libéralisation du secteur ferroviaire en Europe et dans le monde.
Le gouvernement attendait l’heure H. Passé les échéances politiques, la réalité réapparaît: cap sur le rentable et service public au rabais, sauf pour les gros clients qui auront droit à un service sur mesure. Depuis des années, La Poste était promise à un sort qui avançait de moins en moins masqué.
Un des dommages collatéraux (si on peut parler ainsi) de cette crise financière entrainant une crise de confiance qui debouchera sur une crise économique dont nous sommes incapables pour le moment de la mesurer mais dont on sait qu'elle arrivera, est que le gouvernement, dans l'obligation de porter secours aux banques et autres institutions financières a mis complétement de coté la demande des
Pétitions, comité de mobilisation, appel à référendum d’initiative populaire, ça bouge dans tous les sens à La Poste pour mettre l’usager alias le « client » dans la boucle pour manifester son opposition au changement de statut.
« Ca bouge avec La poste »…le rythme des changements internes va monter en puissance pour préparer l’ouverture à la concurrence et développer les diversifications. Un facteur potentiel de stress.
L’annonce de la privatisation de la collecte des déchets dans 4 nouveaux arrondissements va se traduire par la suppression de 90 postes de conducteurs redéployés sur des engins de nettoiement mécanique de chaussée « aujourd’hui défaillants et insuffisants. »