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Privatisation retardée à La Poste
Un des dommages collatéraux (si on peut parler ainsi) de cette crise financière entrainant une crise de confiance qui debouchera sur une crise économique dont nous sommes incapables pour le moment de la mesurer mais dont on sait qu'elle arrivera, est que le gouvernement, dans l'obligation de porter secours aux banques et autres institutions financières a mis complétement de coté la demande des dirigeants de la Poste de procéder à une augmentation de capital et ainsi d'ouvrir le capital de cette entreprise publique.
Les dirigeants de la Poste ont estimé à 3 milliards d'Euros le montant pour que la Poste se developpe pour faire face à l'ouverture totale du marché de la distribution du courrier en 2011. Ce developpement par de nouvelles acquisitions ne pouvait s'accomplir que sur le marché européen. Le marché français ne pouvait plus permettre ce developpement.
Comment maintenant que les pouvoirs publics ouvrent les vannes de l'argent public pour garantir les dépots et epargnes des français, refuser une petite demande de 3 petites millliards pour la Poste française ?
Comment justifier aujourd'hui cette ouverture de capital ?
Impossible économiquement et suicidaire politiquement. Cette crise repousse donc de quelques mois l'ouverture de capital à moins qu'un referendum, prévu dans la Constitution, le rejette carrément.