Suicide, connaître pour prévenir : dimensions nationales, locales et associatives - 2ème rapport de l'observatoire national du suicide
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
« Triste nouvelle ». C’est avec ce titre et un communiqué un peu laconique que la directrice de la région Bourgogne-Picardie-Champagne-Ardenne a prévenu son personnel de la mort de l’un de ses salariés. Cette information est parvenue au CHSCT avec un complément selon lequel il semblait qu’il s’agissait du suicide d’un inspecteur âgé de près de 56 ans, spécialiste en prévention incendie.
Karoshi : ce terme tout droit venu du Japon est encore peu connu du grand public en France. Il fait pourtant aussi partie de notre réalité.
Nous avons appris avec tristesse qu'un collègue s'est suicidé, suite à son licenciement pour absences injustifiées après l'annonce de la fermeture de la section noire d'Huntsman Tioxide Calais où il travaillait.
Son comportement était irrationel et malgré les tentatives de ses collègues et amis pour l'assister, rien n'aura pu le retenir de commettre l'irréparable.
La direction des ressources humaines avait proposé, au choix, 3 sessions d'une heure en juin pour présenter au personnel de Thales Communications & Security de Vélizy la synthèse des résultats globaux de l'enquête sur la qualité de vie au travail menée par le cabinet Capital Santé. L'occasion de souligner les écarts entre les réponses du personnel de Vélizy avec celles des autres sites.
Le syndicat de police Alliance a demandé un état des lieux sur les tentatives de suicides « qui ne sont toujours pas répertoriées » lors d'une réunion au ministère de l'Intérieur sur la lutte contre les suicides : 25 depuis le début 2015.
Ce sujet, qui a légitiment pris une ampleur de plus en plus importante au fil des ans, est désormais reconnu comme « un vrai sujet », voire comme « une priorité de santé publique » au niveau gouvernemental.
Le suicide au travail d'un fonctionnaire vient d’être reconnu comme accident de travail. Ainsi, le Conseil d'État (la plus haute juridiction administrative) a jugé mercredi qu'un suicide ou une tentative de suicide d'un fonctionnaire sur le lieu de travail devait en principe être reconnu comme un accident de travail.
Une fonctionnaire territoriale employée par la commune de Florac avait tenté de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail en 2009. Elle avait été mise en congé maladie ordinaire.
Sa demande de reconnaissance de l'événement comme « accident de service » avait été rejeté par la commune mais aussi par le Tribunal de Bordeaux, auprès duquel elle avait fait appel en juin 2012.
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