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Les jeunes le disent eux-mêmes : selon la première enquête nationale réalisée auprès des usagers du dispositif, plus de 8 jeunes sur 10 (83,4 %) ont « un avis très favorable sur l’ensemble des services rendus par leur mission locale ».

Pour le moment, des salariés de 72 des 450 Missions Locales et PAIO (Permanence d’accueil, d’information et d’orientation) mènent une manifestation numérique très originale pour revendiquer une hausse des salaires. Une façon de se monter avant la journée de négociation programmée le 21 octobre.

Et oui, même les structures en charge de l'insertion licencient. Les budgets des 450 Missions Locales, qui emploient 11 000 personnes, stagnent ou régressent alors que les demandes d'accompagnement des jeunes augmentent. Le tout dans un contexte de mise en concurrence avec des sociétés privés orchestré par l'Etat qui veut des résultats pour mettre au pot.

Les 450 Missions Locales emploient plus de 11 000 salariés qui s'occupent de l'insertion des jeunes. Entre la réduction des financements et la mise en concurrence avec de nouveaux acteurs de l'insertion, certaines de ces associations en sont conduites à des plans sociaux. Au moment où les demandes d'accompagnement ont subitement augmenté depuis septembre, la question de la " productivité " des Missions Locales est posée.