Vendredi 9 mars 2012, le cabinet Technologia (en partenariat avec l’association France Prévention Suicides) met en ligne le site www.observatoiresuicides.fr, destiné à recueillir les signatures de tous ceux qui s’engagent à soutenir « l’appel des 44 pour la création d’un observatoire des suicides et des crises suicidaires ».
La presse en a largement parlé dès mardi, l'enquête réalisé par Technologia sur les effets du travail et de la vie professionnelle sur la vie privée, la vie familiale et la vie de couple est enfin sortie.
« Lors de son discours de présentation du plan d'actions contre le suicide, prononcé le 7 février dernier, Nora Berra, Secrétaire d’État chargée de la Santé, a réussi à ne jamais employer les mots crise, précarité ou chômage. Comme si l’acte suicidaire pouvait être sorti d’un contexte ».
En Grèce, le nombre de suicides a augmenté de 40 % avec la crise. Grand mystère en France où les dernières statistiques, encore très parcellaires, datent de 2009 avec près de 11 000 suicides et 200 000 tentatives. « Ce décalage révèle un tabou persistant.
« Le coût global, à moyen terme, des conditions de travail dégradées est beaucoup plus élevé que les économies parcellaires réalisées. Il y a un manque d’étude sur le sujet des liens entre performances économiques et aménagement des lieux de travail. C’est un terrain de recherche qui demande de gros moyens que quelques équipes canadiennes ont cependant engagés.
« Les élus ont averti la direction qu’ils saisiraient la justice pour mise en danger de la vie d’autrui au moindre accident », déclarait en novembre 2009 Maître Samuel Gaillard, avocat du CHSCT de l’unité d’intervention de Valence de France Télécom.
C’est le cabinet Technlogia qui avait été choisi en 2009 pour décrypter la situation et faire des préconisations au plus fort de la crise psychosociale traversée par le groupe France Télécom Orange.
La nouvelle direction vient de choisir le cabinet Sefafi pour évaluer le plan d'action mis en place.
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