En juin 2010, j'alertais sur la gouvernance chez Renault.
Je relevais que la DRH n'était pas au Comex et que les membres du CODIR, dont la DRH n'avait aucun indicateur de performance social dans leurs objectifs, que de la gestion.
L’affaire d’espionnage change de cap et M. Pélata admet une autre hypothèse, celle d’une manipulation contre l’entreprise.
L’affaire n’est pas encore terminée et l’enquête continue, mais tout semble se dégonfler. La CFE-CGC, qui a en son temps assisté deux des trois cadres lors de leurs entretiens préalables, approuve fortement leur possible réintégration.
Lors de l’annonce par Renault en novembre 2010 du dispositif de dispense d’activité au titre de la pénibilité d’environ 3 000 salariés, la CFE-CGC avait réclamé un plan de recrutement en parallèle. Ce plan pour 2011 à 2013 est enfin annoncé et correspond aux attentes de la CFE CGC, qui a été entendue par la direction générale. C’est un ballon d’oxygène !
La direction de Renault affirme que tout à été fait dans les limites de la loi informatique et liberté sur le recueil des données personnelles dans l'affaire des trois cadres soupçonnés de corruption.
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