Comment le gouvernement va-t-il se sortir de cette négociation sur la « sécurisation de l'emploi » ? Au fur et à mesure de sa laborieuse avancée (soit neuf séances depuis le 4 octobre) et des positions toujours très éloignées entre syndicats et patronat, on peut légitimement s'interroger sur l'issue de cette affaire.

Certes, au sortir des deux dernières séances marathon des 19 et 20 décembre, on commence à cerner le donnant-donnant qui pourrait donner lieu à la signature d'un accord. Et l'on voit déjà se former un axe entre la CGT, la frange gauche des parlementaires socialistes et les écologistes pour marquer leur hostilité à la transposition d'un tel accord.

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En théorie, les partenaires sociaux sont les mieux placés pour créer de la norme sur les questions de travail et de protection sociale. Mais avec des syndicats dispersés, pour certains fragilisés, il n'est pas sûr que le dialogue social soit une voie pertinente pour vraiment sécuriser l'emploi.

Prochaines séances qui pourraient bien être les dernières : les 10 et 11 janvier.