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Salaire: la moitié des cadres qui demandent une augmentation ne se font pas d'illusions
La crise ne va pas empêcher 55 % des cadres de demander une augmentation en 2009 relève le dernier baromètre IFOP / Cadremploi réalisé en ligne auprès d'un échantillon de 1004 salariés. Certes, mais 45 % de ceux qui vont demander une augmentation ne se font pas d'illusions. Ils y croient davantage (70 %) quand ils demandent pour la deuxième fois consécutive. 64% des répondants se montrent septiques sur les déclarations des directions concernant les progressions de salaire.
Demander une augmentation en période de crise ne mange donc pas de pain, se mettre en recherche d'opportunité à l'extérieur avant que le bateau ne coule est autrement plus délicat.
La mobilité externe est au plus bas alors que 39 % des cadres interrogés estiment que la baisse d'activité est importante et que 22 % craignent de perdre leur emploi. Si 40% ont eu envie de quitter leur entreprise au cours du dernier trimestre, seuls 16% ont recherché "activement" un emploi alors qu'ils étaient 27% en mai 2008. La période d'essai en période de crise fait peur à 15% des sondés. Si le salaire reste la principale motivation (52%) pour changer de poste, la sécurité de l'emploi passe de 12 à 22%.
Demander une augmentation en période de crise ne mange donc pas de pain, se mettre en recherche d'opportunité à l'extérieur avant que le bateau ne coule est autrement plus délicat.
La mobilité externe est au plus bas alors que 39 % des cadres interrogés estiment que la baisse d'activité est importante et que 22 % craignent de perdre leur emploi. Si 40% ont eu envie de quitter leur entreprise au cours du dernier trimestre, seuls 16% ont recherché "activement" un emploi alors qu'ils étaient 27% en mai 2008. La période d'essai en période de crise fait peur à 15% des sondés. Si le salaire reste la principale motivation (52%) pour changer de poste, la sécurité de l'emploi passe de 12 à 22%.
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