L’accord de compétitivité de Renault qui s’applique depuis près d’un an en France commence à produire ses effets. Le temps de travail a augmenté de 6 % (retour aux 35 heures), sans contrepartie salariale. Voilà qui se traduit par une baisse moyenne du coût de ce travail de 4 %. Une première en France.

En Espagne, Renault en est déjà à son 3^ème accord de compétitivité. Des accords qui concernent désormais aussi le Brésil et la Corée du Sud et qui permettent d’améliorer la marge opérationnelle du groupe, le principal critère de redistribution de l’intéressement à la performance dont les salariés français sont les premiers bénéficiaires.

Alors que l’accord signé en France par la CFE-CFC, FO et la CFDT prévoyait un gel des salaires en 2013, l’intéressement versé en 2014 a doublé pour représenter en moyenne 75 % d’un mois de salaire. De quoi compenser en partie l’accord sur les salaires qui ne prévoit qu’une augmentation de 1 % en 2004. Un accord signé par la CFE CGC et FO mais pas par la CFDT pour cette fois.