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10 / 12 / 2014 | 91 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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RATP : claque et autocritique de la CFDT

Les élections professionnelles du 27 novembre à la RATP se traduisent par une chute de la CFDT qui passe de 10 à 5 %. Avant ce passage par les urnes, le syndicat avait reconnu une crise interne qui s'était déjà traduite par une déroute aux élections du conseil d'administration début 2014 (5,6 % des voix, soit moitié moins qu'en 2009).

« Accepter la défaite d'hier, c'est construire la victoire de demain ! », annonce la CFDT qui affirme être sortie de la crise. « L'origine de nos problèmes internes était due à des interprétations multiples et fantaisistes du concept de travail. Difficile de dire à certains que les vacances étaient finies. Aujourd'hui, ils ont tous quitté notre syndicat, parfois même avec des adhérents, mais nous n'en sommes que plus fiers », souligne le syndicat qui reconnaît que certains ex-permanents rémunérés à 100 % travaillaient à 50 %…

Pendant ce temps, les premiers perdent des plumes. La CGT qui reste la première organisation syndicale perd 3,5 points (30,4 %). Idem pour l'UNSA (22,1 %). Troisième, SUD progresse en revanche de 1,2 points (15,3 %). C'est la CFE-CGC qui progresse le plus avec un +4,1 % (9,3 %) en profitant du dévissage de la CFDT.

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