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29 / 06 / 2010 | 3 vues
Elsa Fayner / Membre
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Pour un usage raisonné des tests de dépistage des produits illicites

À la SNCF, 75 000 agents (conducteurs, régulateurs,...) sont soumis à l’arrêté d’aptitude de 2003, destiné à tous les opérateurs ferroviaires et qui les oblige à se soumettre au dépistage de drogues illicites. Résultat : sur 100 000 tests, 0,8 % des salariés ont été contrôlés positifs en 2009. Ils étaient 1,13 % en 2004. Dans plus de 90 % des cas, ils ont consommé du cannabis. « La date des tests est communiquée à l’avance, cela signifie donc que certains ne maîtrisent pas leur consommation. Ce sont eux que nous voulons sortir du système », expliquait François Wallace, chef du département prévention et santé au travail de la SNCF, lors des assises nationales sur les drogues illicites et les risques professionnels, qui se sont tenues 25 juin, à Paris.

Pour 60 % des médecins du travail interrogés lors d'un sondage de l’INPES en 2009, les tests biologiques ne constituent pas un bon outil de dépistage. Même constat en Belgique, pays qui a pris de l’avance sur le sujet. Là bas, les tests biologiques sont tout simplement interdits...

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