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Négocations salariales : chez Astek, la direction préfère l'augmentation individuelle à la "tête du client"
Alors que les salariés sont préoccupés par l'inflation et la perte de pouvoir d'achat ... ASTEK a refusé d'ouvrir une négociation sur le pouvoir d'achat.
Après l’échec des négociations sur les salaires et le partage de la valeur ajoutée en 2022, FO a demandé à la direction, lors de la réunion des négociations 2023 du 2 février, à compenser l’impact de l’inflation pour les salariés et à faire profiter les salariés des « bons » résultats de l’entreprise. Parmi les revendications de FO :
- Une augmentation collective (9% pour un « salaire de base » inférieurs à 2400€ brut, 6% pour un « salaire de base » entre 2400 et 3200€ brut, 3% pour un « salaire de base » entre 3200 et 4000€ brut ...)
- Une prime sur les résultats de 500 € pour tous les salariés
- Une prime de pouvoir d'achat en fonction du « salaire de base » (De 2500€ pour les plus bas salaires à 250€ pour les plus haut)
- Une augmentation de 100€ brut par mois pour les centaines de salariés non augmentés depuis 3 ans
- L'augmentation des indemnités repas et kilométriques dont le montant est bloquée depuis une dizaine d’années.
Lors de cette première réunion qui s'est tenue le 2 février, la réponse de la direction du groupe Astek a été cinglante : « Non ». La direction préférant toujours privilégier des augmentations individuelles à « la tête du client » ... et laissant nombre de salariés subir une forte érosion de leur pouvoir d'achat. En 2022, seuls 40% des salariés ont été augmentés (et certains sont déjà partis de l'entreprise) !
Pourtant, la direction annonce d'excellents résultats sur son blog :
"nous avons atteint avec 2 ans d’avance nos objectifs ambitieux [...]"
"Ce succès est sans aucun doute le résultat d’un investissement collectif et de l’implication de chacun."
Malgré la position rigide de la direction, FO n'aura de cesse de se battre pour les salaires et le pouvoir d'achat et plus généralement pour les droits des salariés.