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11 / 08 / 2020 | 233 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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DACCESS : premier cabinet de courtage d'assurance en sociétés coopératives d'intérêt collectif pour concilier utilité sociale et valeurs économiques

Créé il y a environ un an, ) sur la base d'une approche spécialisée sur les risques assurances des coopératives et des acteurs de l'économie sociale et solidaire, DACCESS est le premier cabinet de courtage d'assurance en sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC), avec pour ambition de répondre aux nouveaux enjeux d'une économie innovante.

Guy Bernard, co-fondateur et gérant de la SCIC a bien voulu répondre à nos questions...
 

Comment présenteriez vous DACCESS et la philosophie ayant mené à sa création ?


DACCESS (distributeur d’assurances créatives et contributives à l’économie sociale et solidaire) est un cabinet de courtage d’assurance pour toutes les branches, qui s’inscrit dans une approche sociale et solidaire de son activité en plaçant délibérément la dimension humaine au cœur de sa stratégie, en mettant une culture « clients » au centre de ses préoccupations, répondant aussi aux « enjeux sociaux » de ces derniers.
 

Cette culture entretenue au quotidien dans l'organisation, le management, les décisions, les processus etc. transparaît naturellement dans le choix de ses créateurs d'édifier une structure SARL en société coopérative d'intérêt collectif afin d'apporter une approche collective dans la recherche de réponses adaptées à l'intermédiation d'assurance pour concilier utilité sociale et valeurs économiques.
 

Au sein de cette société coopérative, les associés, les salariés et l’environnement immédiat de l’entreprise peuvent se retrouver autour d’un projet commun. Infuser davantage d’échanges et de collaboration pour mettre le client de DACCESS au centre de tous les savoir-faire et agissements du cabinet, lui proposer un accompagnement personnalisé et apporter des solutions innovantes à ses attentes tout en répondant aussi à ces « enjeux sociaux ».
 

Poussant, par exemple, tous les acteurs à œuvrer ensemble à travers la mise en place d’un comité d’engagement collégial (multi-sociétariat) visant à la constitution d’un fonds de soutien pour aider des préposés ou bénéficiaires d’affiliés (coopératives, associations, entreprises…) à la souscription d’un contrat ou pour participer au règlement de certains de leurs sinistres.
 

Cette organisation traduit une volonté affirmée de DACCESS d’instaurer une culture de la transparence pour renforcer notre devoir de conseil et rendre l’information utile accessible à tous sans cacher de problèmes ou dissimuler des informations pouvant être perçues comme gênantes.
 

Nous avons la volonté d’appréhender une approche avisée de la situation assurantielle de chaque assuré potentiel afin notamment de respecter une « souscription » (et pas une consommation) responsable qui prévienne toute redondance potentielle auprès de polices d’assurance déjà souscrites (nous entendons œuvrer à un interface informatique spécifique au fil de notre développement, pour un accompagnement « bienveillant » en toute transparence mais, quoi qu’il en soit,  la vision de notre métier repose avant tout par essence sur un accompagnement « humain » et non automatisé, individualisé et de qualité).

Une information claire est délivrée à chaque assuré potentiel, préalablement à la souscription de sa police d’assurance. Il y a donc une visibilité pour s’assurer, tout en restant explicite quant à la responsabilité de chacun, que l’assuré de DACCESS ait toutes les informations nécessaires pour agir dans son acte de souscription
 

Nous lui offrons les clefs et l'abécédaire nécessaires pour surmonter les difficultés qu’il rencontre dans ses choix de couvertures (l’angoisse du mauvais choix devant un large éventail de propositions) mais aussi en lui soumettant les paramètres financiers liés à son action, les différents montants de la prime, de la commission perçue et de l’abondement solidaire qui sera fait par DACCESS au fond de soutien.
 

L’ambition de DACCESS est de proposer aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, entreprises, coopératives, associations et aux acteurs d’une économie traditionnelle adhérant aux changements de paradigmes des nouvelles économies (mixité des schémas économiques) de partager des liens inédits, de nouveaux rapports dans l’intermédiation d’assurance (une relecture des pratiques dans les services) afin de répondre ensemble aux enjeux sociaux d’une économie innovante, notamment en donnant immédiatement un sens à leur acte de souscription (fonds de soutien).
 

L’engagement partenarial souhaité par DACCESS auprès des opérateurs du monde de l’assurance (et plus globalement de ses partenaires économiques) traduit une volonté commune de mener à bien différents chantiers permettant d’offrir non seulement des couvertures assurantielles et un service plus complet et plus réactif aux acteurs de l’ESS mais aussi la  prise en compte (d’un existant assurantiel sûr) de la cohésion sociale d’une communauté (particulièrement un engagement à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la façon de faire leur métier).


Dans cette logique, DACCESS a souhaité inscrire sa politique de rémunération dans le cadre des données ESUS inhérentes.
 

Finalement, on peut parler d'une démarche pluri-professionnelle...


Un socle commun de valeurs et d’appétences ont mené les fondateurs de DACCESS à unir une complémentarité de compétences et de caractères pour avancer ensemble afin de fournir des conseils assurantiels avisés aux acteurs de l’ESS à travers un accompagnement désiré bienveillant.
 

Riches d’une expérience de directions opérationnelle et technique de plusieurs dizaines d’années dans les domaines du courtage d’assurance et de l’économie innovante (culturelle, audiovisuelle, numérique et de gestion d'établissements publics), chacun d'eux associe une spécificité technique ou sociétale particulièrement favorable à cette approche à un savoir-faire pluridisciplinaire.
 

Ce retour d’expérience (c’est-à-dire ce partage entre professionnels des enseignements retirés) et cette démarche unique pluri-professionnelle ont permis à DACCESS de faire bénéficier des SCIC et des CAE de leurs connaissances des risques attachés aux structures de l’ESS et d’imaginer des solutions assurantielles (le plus souvent novatrices) pour répondre à leurs attentes. Notamment, des offres d'« assurance » spécifiques aux coopératives d'activité et d'emploi  (CAE).
 

Au sein d'un contrat unique, une police de responsabilité civile professionnelle va au-delà des activités propres aux CAE et couvre les conséquences financières des dommages causés par les fautes professionnelles, omissions, négligences, manques de prudence, conseils inadaptés, défauts de conception ou de réalisation voire les violations du droit à l’image par les entrepreneurs salariés dans leur domaine d’intervention (à l’exemple de la CAE CLARA, près de 90 activités différentes).
 

Une offre élaborée en liaison avec la première compagnie d’assurance mondiale qui, par sa dimension internationale et la technicité de ses équipes, a non seulement su répondre à nos demandes mais a surtout eu la volonté commune de mener différents chantiers à bien, permettant d’offrir un service plus complet et plus réactif aux acteurs de l’économie innovante.
 

Les polices s’inscrivent dans l’offre de service proposé aux acteurs de l’ESS, au même titre que les documents pédagogiques et les kits d’accompagnement que nous bâtissons spécifiquement pour chacun au regard de chaque contrat présenté (responsabilité civile professionnelle, multirisque professionnelle, protection juridique, collective de santé et collective prévoyance…) et les séances de formation et de sensibilisation spécifiques que nous diligentons auprès des coopératives. Par une stratégie de marketing relationnel « affinitaire » (avec des actions de communication interactives ciblées), nous entendons promouvoir la sensibilisation auprès du monde de l’ESS. À l’exemple de l'e-mailing que nous avons adressé à plus de 500 dirigeants de coopératives au premier trimestre, pour sensibiliser ces derniers à une couverture de responsabilité civile des mandataires sociaux ou dirigeants afin qu’ils puissent ne pas oublier (ou découvrir) que leur engagement personnel (souvent total) n’est pas sans risque pénal.

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