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12 / 11 / 2024 | 11 vues
David Malezieux / Membre
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Mobilisation des salariés de Leroy Merlin face à une répartition inégale des richesses

Dans l’univers des entreprises de la Galaxie Mulliez, il semble que les richesses remontent aisément vers les actionnaires, tandis que les salariés peinent à obtenir une part de ce magot.
 

Après plusieurs réunions de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO), la Direction de Leroy Merlin a proposé une augmentation générale des salaires de seulement +1,1 %, avec un minimum de 30 € brut par salarié.

 

Une "générosité" bien modeste en regard des gains réalisés.


En comparaison, sur les trois dernières années, ce sont plus d'un milliard d'euros de dividendes qui ont été versés aux actionnaires.

Les directeurs et certains cadres supérieurs bénéficient quant à eux de primes moyennes de 13 500 € par an.


Le malaise au sein de l'entreprise est palpable : en 2024, le taux de turnover a atteint plus de 17 %, soit 1 000 emplois perdus.

À cela s’ajoutent la suppression de 200 postes dans les services comptables et 450 départs dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives au siège social.

L'augmentation du phénomène des "démissions silencieuses" traduit également le mécontentement grandissant des salariés, un mouvement que l’attitude de la direction semble, de fait, encourager.


Propriété de la famille Mulliez, Leroy Merlin s’emploie à réduire ses effectifs de manière plus discrète que celle observée chez Auchan récemment.


Face à cette situation, notre syndicat dénonce les pratiques d’une entreprise qui se revendique pourtant "socialement responsable" et  appelle à une mobilisation massive, avec un appel à la grève dans tous les établissements le mercredi 13 novembre à 11 h.

 

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