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La précarité étudiante ou quand la pauvreté touche les jeunes
La précarité étudiante est un sujet largement documenté et régulièrement relayé par les médias. Le problème de la grande difficulté financière de nombre d’étudiant·e·s est donc bien connu des autorités publiques ainsi que des politiques, pourtant les mesures et mécanismes en place ne se montrent pas à la hauteur.
Les inégalités croissantes chez les étudiant·e·s occidentaux, âgé·e·s de 18 à 25 ans, révèlent une précarité financière persistante due aux coûts élevés des études. La précarité inclut des besoins alimentaires, vestimentaires, de loisirs et de logement. Malgré des emplois parallèles, les revenus restent insuffisants. Les parents peinent à financer les dépenses liées au logement, aux frais de scolarité et aux fournitures.
À la question de la précarité immédiate s’ajoute aussi celle de la reproduction des inégalités déjà présentes.
Un système d’enseignement supérieur qui reste discriminatoire c’est l’assurance de la reproduction sociale et d’une insuffisance quant aux possibilités d’ascension sociale.
Dans l'analyse menée par PLS , des données appuieront la problématique de la précarité des étudiant·e·s afin de mesurer son ampleur. Les pages qui suivent se pencheront en outre sur ses conséquences avant d’aborder des mesures mise en place afin d’y remédier.
Tout l’enjeu ici est de sensibiliser plus largement sur ce problème afin qu’ait lieu une véritable prise de conscience, et ainsi, promouvoir la mise en place de véritables solutions qui seront à même d’endiguer ce phénomène qui gangrène nos sociétés.
Pour en savoir plus:
nda-2024-la_precarite_etudiante_ou_quand_la_pauvrete_touche_les_jeunes.pdf (pourlasolidarite.eu)
Les étudiant·e·s face au non-recours aux droits sociaux, autre sujet d'importance abordé par PLS...
Dans l'ombre des politiques sociales et des dispositifs d'aide, se cache une réalité trop souvent méconnue : le non-recours. Ce phénomène, qui se traduit par le fait qu'une personne éligible ne bénéficie pas des droits qui lui sont pourtant attribués, constitue un défi majeur pour notre société dans la lutte contre la pauvreté.
Malgré les avancées législatives et les multiples initiatives mises en place pour soutenir les individus en situation de précarité, de nombreux⋅ses concerné·e·s demeurent dans l'ignorance de leurs droits ou font face à des barrières administratives infranchissables.
Au fil des années, le non-recours s'est insinué dans différents aspects de la vie quotidienne. Que ce soit dans le domaine de l'emploi, de la santé, du logement ou de l'éducation, cette réalité persiste, souvent au détriment de celleux qui en ont le plus besoin.
Dans cette autre note d’actualité, sont abordées les multiples facettes du non-recours à travers le prisme de la situation des étudiant·e⋅s en vue d’en comprendre les causes, les conséquences et surtout, à proposer des solutions concrètes et structurelles pour garantir l'accès aux droits pour tous et toutes sans exception.
Pour plus de détails:
nda-2024-non-recours_etudiant.pdf (pourlasolidarite.eu)
NDLR: La FAGE, organisation étudiante représentative en France, a publié il y a quelques mois son "baromètre de la précarité étudiante".
Grâce à une forte implication de la FAGE, de ses fédérations et de ses partenaires, le réseau des AGORAé (https://agorae.ageparis.org/) s’est développé depuis plus de 10 ans en accompagnant quotidiennement des milliers d’étudiantEs sur les territoires.
Face à l’inflation, c’est près de 79% des bénéficiaires qui ont été contraintEs de réduire leurs achats alimentaires et de première nécéssité.
Pour plus de 62% d’entre elles et eux, sauter 1 ou plusieurs repas par semaine est une habitude. Ces restrictions dans tous les domaines ont des conséquences désastreuses sur la santé, pourtant plus de 45% des bénéficiares finissent par renoncer aux soins
https://www.fage.org/news/actualites-fage-federations/2023-09-18,barometre_de_la_precarite_etudiante_2023_fage.htm