Participatif
ACCÈS PUBLIC
21 / 12 / 2016 | 14 vues
Cfdt Flunch / Membre
Articles : 3
Inscrit(e) le 09 / 02 / 2016

La branche des cafétérias est-elle morte ?

Laurent Bigot, secrétaire national du pôle HTR (hôtellerie, tourisme et restauration) de la Fédération des services est intervenu lors de la dernière réunion mixte paritaire de la branche des cafétérias, le 9 décembre, pour demander officiellement l’ouverture de négociation sur le regroupement des branches de la restauration (HCR pour hôtels, cafés, restaurants, la restauration rapide, la restauration collective et les cafétérias) et la mise en place des instances du dialogue social dans les réseaux de franchise. Il a également souhaité faire le point sur l’activité sociale de la branche.

Le dialogue social traîne en longueur

On parle de l’égalité professionnelle en commission depuis deux ans et les négociations ne sont toujours pas ouvertes. La CFDT propose d’établir un accord-cadre qui servirait de base à la négociation en entreprise et qui permettait d’établir des objectifs chiffrés concernant les écarts de rémunérations entre hommes et femmes, les engagements sur la promotion des femmes cadres à des postes opérationnels et les mesures pour associer la vie familiale des femmes (souvent en mode mono-parental) et leur activité professionnelle.

La négociation devrait concerner tous les salariés.

La CFDT rappelle que si beaucoup d’entreprises de la branche (comme Flunch, Casino ou Elior) ont négocié des accords égalité hommes-femmes, de nombreux salariés travaillant chez des indépendants ne bénéficient d’aucun accord.

Une branche sans plus-value sociale

Il n’y a pas eu d’accord sur les salaires ni sur la pénibilité, ce qui a entraîné une surveillance de la branche par le ministère du Travail.

Nous n'avons aucune visibilité sur la plus-value sociale de la branche, sauf à travailler dans une grande entreprise. Il n’y a pas de socle commun, pas de base conventionnelle sur la mutuelle et la prévoyance, pas non plus de fonds d’action sociale, contrairement aux autres branches de la restauration. C’est un non-sujet pour la branche des cafétérias.

Laurent Bigot demande où se trouve la plus-value sociale alors que la branche voit ces effectifs en baisse constante.

Pas encore de commentaires