Organisations
La Poste : une stratégie en poupées russes
Les grandes lignes du plan stratégique 2014-2020 de La Poste ont été rendues publiques le 28 janvier. Pour la fédération FO de la communication, ces éléments sont loin de lever les incertitudes et les inquiétudes qui se sont amplifiées au fil des phases préparatoires.
Certes, les informations présentées ce jour confirment la situation financière difficile dans laquelle se trouve La Poste : baisse continue des volumes du courrier, concurrence exacerbée dans le domaine du colis, niveau bas des taux d’intérêts qui pénalise les placements de La Banque Postale.
Face aux mutations technologiques et à la crise économique, la direction de La Poste admet que le « modèle » tant vanté jusqu’à présent est dépassé et que l’organisation même de l’entreprise est à revoir. Ce constat, FO Com l’exprime depuis longtemps, comme les pistes de relèvement qui s’imposent. De leur côté, les dirigeants ont-ils trouvé les bons remèdes sur la base de leur diagnostic ?
Or, si la présentation du plan stratégique s’efforce de tracer une « vision » et des objectifs de résultats (qui nous paraissent pour le moins optimistes), elle reste allusive sur les choix et les transformations qui, inévitablement, vont toucher le quotidien du personnel : restructurations, mobilités, suppressions d’emplois… Il est étonnant d’exposer un projet qui se veut mobilisateur tout en différant de deux à six mois les annonces les plus attendues, y compris la trajectoire financière.
Les échéances électorales du printemps inciteraient-elles à la prudence ?
Ce plan gigogne, incomplet et à développement progressif, n’est pas à la hauteur de ce que le personnel attend aujourd’hui : sécurité, sens et espoir. Cette période difficile ne pourra être surmontée qu’en répondant à cette attente. Le gouvernement devra lui aussi tenir compte de ces impératifs, sachant qu'Arnaud Montebourg a déclaré au Premier Ministre qu’à La Poste, « nous allons droit vers des décisions fortes ». Il est grand temps de dire lesquelles, de dire la vérité aux postiers.
Certes, les informations présentées ce jour confirment la situation financière difficile dans laquelle se trouve La Poste : baisse continue des volumes du courrier, concurrence exacerbée dans le domaine du colis, niveau bas des taux d’intérêts qui pénalise les placements de La Banque Postale.
- Au moment où La poste vient de signer le contrat de présence postale territoriale avec l'État et l'Association des Maires de France, on est en droit de se poser un certain nombre de questions.
Face aux mutations technologiques et à la crise économique, la direction de La Poste admet que le « modèle » tant vanté jusqu’à présent est dépassé et que l’organisation même de l’entreprise est à revoir. Ce constat, FO Com l’exprime depuis longtemps, comme les pistes de relèvement qui s’imposent. De leur côté, les dirigeants ont-ils trouvé les bons remèdes sur la base de leur diagnostic ?
Or, si la présentation du plan stratégique s’efforce de tracer une « vision » et des objectifs de résultats (qui nous paraissent pour le moins optimistes), elle reste allusive sur les choix et les transformations qui, inévitablement, vont toucher le quotidien du personnel : restructurations, mobilités, suppressions d’emplois… Il est étonnant d’exposer un projet qui se veut mobilisateur tout en différant de deux à six mois les annonces les plus attendues, y compris la trajectoire financière.
Les échéances électorales du printemps inciteraient-elles à la prudence ?
Ce plan gigogne, incomplet et à développement progressif, n’est pas à la hauteur de ce que le personnel attend aujourd’hui : sécurité, sens et espoir. Cette période difficile ne pourra être surmontée qu’en répondant à cette attente. Le gouvernement devra lui aussi tenir compte de ces impératifs, sachant qu'Arnaud Montebourg a déclaré au Premier Ministre qu’à La Poste, « nous allons droit vers des décisions fortes ». Il est grand temps de dire lesquelles, de dire la vérité aux postiers.
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