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LMDE : pour un chèque santé national de 200 euros pour tous les étudiants
La situation sociale et sanitaire des étudiants ne cesse de se dégrader. Entre hausse des frais obligatoire et stagnation des aides sociales, les étudiants sont de plus en plus contraints à faire des choix dans leur budget et la santé est devenue une variable d’ajustement. Alors que le nouveau Président de la République a affirmé vouloir « faire de la jeunesse une priorité », il y a urgence à agir.
Afin d’interpeller les pouvoirs publics, la LMDE lance une campagne militante qui se déclinera par la diffusion de 30 000 tracts sur l’ensemble des campus universitaires et l’organisation d’un colloque le 7 décembre prochain.
La crise n’épargne pas les jeunes
L'augmentation du coût de la vie touche de plein fouet les plus précaires et notamment les étudiants.
Dans le même temps, leur première source de revenus, le soutien des familles, se réduit à mesure que la crise progresse. Plus de la moitié des étudiants vit avec moins de 400 € par mois et 80 % n’ont pas accès au système d’aides sociales.
À la rentrée 2012, les dépenses obligatoires ont augmenté de 3,7 %, contre seulement 2,1 % pour les aides sociales [1].
Les étudiants n’ont aujourd’hui plus les moyens de financer en même temps leurs études et leur santé. La santé des étudiants est préoccupante.
Les déremboursements de médicaments, la mise en place de franchises médicales et participations forfaitaires ou encore les dépassements d'honoraires amènent aujourd'hui à ce que la Sécurité sociale obligatoire ne rembourse plus que 1 € sur 2 dépensés [2].
Alors qu’une couverture complémentaire devient indispensable pour être correctement remboursé, 19 % des étudiants n’ont pas les moyens de souscrire à une complémentaire de santé.
La création d'une taxe spéciale sur les contrats d'assurance (TSCA) l'an dernier, qui a porté à 13 % la fiscalité pesant sur les complémentaires, aggrave cette situation déjà alarmante.
Le renoncement aux soins est en constante augmentation : 34 % des étudiants sont concernés, contre 23 % en 2005 [3]. Les jeunes sont oubliés des politiques publiques de santé.
Les jeunes ont des besoins spécifiques en matière de santé. Ils sont à une période charnière d'acquisition de l'autonomie, nécessitant des réponses adaptées sur la prévention, le dépistage, la compréhension du système de soins…
Les obstacles financiers sont trop souvent des péages infranchissables ne leur permettant pas d’accéder aux soins.
Se donner aujourd'hui les moyens de permettre à chaque jeune d'accéder aux soins est un investissement d'avenir.
Les étudiants ne peuvent pas attendre. Il faut dès maintenant des actes pour améliorer l'accès aux soins des jeunes.
Afin de répondre aux besoins sanitaires des jeunes et de faire enfin de l’accès aux soins un droit effectif pour tous, la LMDE demande notamment :
Dans le cadre de cette campagne militante, un colloque sur l’accès aux soins des jeunes se tiendra le 7 décembre prochain.
Réunissant spécialistes des questions universitaires et des enjeux sanitaires, acteurs du mouvement mutualistes et représentants des pouvoirs publics, ce colloque permettra d’avancer sur des propositions concrètes pour améliorer l’accès aux soins des jeunes.
(1) Enquête sur le coût de la vie étudiante, Union nationale des étudiants de France, septembre 2012.
(2) Ce chiffre vaut hors affection longue durée, soit pour 95 % des étudiants. Comptes nationaux de la santé, DREES, 2009.
(3) Enquête nationale sur la santé des étudiants, EPSE.
Afin d’interpeller les pouvoirs publics, la LMDE lance une campagne militante qui se déclinera par la diffusion de 30 000 tracts sur l’ensemble des campus universitaires et l’organisation d’un colloque le 7 décembre prochain.
La crise n’épargne pas les jeunes
L'augmentation du coût de la vie touche de plein fouet les plus précaires et notamment les étudiants.
Dans le même temps, leur première source de revenus, le soutien des familles, se réduit à mesure que la crise progresse. Plus de la moitié des étudiants vit avec moins de 400 € par mois et 80 % n’ont pas accès au système d’aides sociales.
À la rentrée 2012, les dépenses obligatoires ont augmenté de 3,7 %, contre seulement 2,1 % pour les aides sociales [1].
Les étudiants n’ont aujourd’hui plus les moyens de financer en même temps leurs études et leur santé. La santé des étudiants est préoccupante.
Les déremboursements de médicaments, la mise en place de franchises médicales et participations forfaitaires ou encore les dépassements d'honoraires amènent aujourd'hui à ce que la Sécurité sociale obligatoire ne rembourse plus que 1 € sur 2 dépensés [2].
Alors qu’une couverture complémentaire devient indispensable pour être correctement remboursé, 19 % des étudiants n’ont pas les moyens de souscrire à une complémentaire de santé.
La création d'une taxe spéciale sur les contrats d'assurance (TSCA) l'an dernier, qui a porté à 13 % la fiscalité pesant sur les complémentaires, aggrave cette situation déjà alarmante.
Le renoncement aux soins est en constante augmentation : 34 % des étudiants sont concernés, contre 23 % en 2005 [3]. Les jeunes sont oubliés des politiques publiques de santé.
Les jeunes ont des besoins spécifiques en matière de santé. Ils sont à une période charnière d'acquisition de l'autonomie, nécessitant des réponses adaptées sur la prévention, le dépistage, la compréhension du système de soins…
Les obstacles financiers sont trop souvent des péages infranchissables ne leur permettant pas d’accéder aux soins.
Se donner aujourd'hui les moyens de permettre à chaque jeune d'accéder aux soins est un investissement d'avenir.
Les étudiants ne peuvent pas attendre. Il faut dès maintenant des actes pour améliorer l'accès aux soins des jeunes.
Afin de répondre aux besoins sanitaires des jeunes et de faire enfin de l’accès aux soins un droit effectif pour tous, la LMDE demande notamment :
- la mise en place d’un chèque santé national de 200 euros pour tous les étudiants,
- l’exonération des ressortissants du régime étudiant de Sécurité sociale de la taxe spéciale sur les contrats d’assurance (TSCA),
- la généralisation du « tiers payant » pour les jeunes,
- l’interdiction des dépassements d’honoraires.
Dans le cadre de cette campagne militante, un colloque sur l’accès aux soins des jeunes se tiendra le 7 décembre prochain.
Réunissant spécialistes des questions universitaires et des enjeux sanitaires, acteurs du mouvement mutualistes et représentants des pouvoirs publics, ce colloque permettra d’avancer sur des propositions concrètes pour améliorer l’accès aux soins des jeunes.
(1) Enquête sur le coût de la vie étudiante, Union nationale des étudiants de France, septembre 2012.
(2) Ce chiffre vaut hors affection longue durée, soit pour 95 % des étudiants. Comptes nationaux de la santé, DREES, 2009.
(3) Enquête nationale sur la santé des étudiants, EPSE.
- Protection sociale parrainé par MNH
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