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Des créations en trompte-l'oeil à France Télécom Orange
Début octobre, le groupe France Télécom Orange a fait savoir qu’il entendait recruter 4 000 personnes en CDI entre 2013 et 2015, pour 9 000 départs attendus sur la même période.
En clair, cela revient à annoncer 5 000 suppressions d’emplois.
En réalité, dans la stratégie du déclin de France Télécom, il faut s’attendre à au moins 6 000 pertes d’emplois, vu que le chiffre des départs avoisinera plutôt les 10 000.
Le PDG, Stéphane Richard, a justifié sa décision par un « contexte économique difficile ». C'est pour nous une excuse irrecevable. Les choix actuels de l’entreprise sont dans la continuité de ce qui est fait depuis plusieurs années.
En quinze ans, pas moins de 70 000 emplois ont été supprimés à France Télécom, dont 20 000 sur les cinq dernières années.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’ouverture à la concurrence, achevée au milieu des années 1990, n’a pas permis de créer des emplois. Au contraire, elle ne fait qu’en détruire.
L’ensemble du secteur est concerné :
Le même constat pourrait être fait chez Verizon, Amazon... Et Free, qui a fait une arrivée fracassante sur le marché avec ses tarifs bas, pourrait bien être sur la liste un jour.
C'est pourquoi notre fédération s'est adressée directement ces jours-ci au Ministre du Redressement productif pour :
En clair, cela revient à annoncer 5 000 suppressions d’emplois.
En réalité, dans la stratégie du déclin de France Télécom, il faut s’attendre à au moins 6 000 pertes d’emplois, vu que le chiffre des départs avoisinera plutôt les 10 000.
Le PDG, Stéphane Richard, a justifié sa décision par un « contexte économique difficile ». C'est pour nous une excuse irrecevable. Les choix actuels de l’entreprise sont dans la continuité de ce qui est fait depuis plusieurs années.
En quinze ans, pas moins de 70 000 emplois ont été supprimés à France Télécom, dont 20 000 sur les cinq dernières années.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’ouverture à la concurrence, achevée au milieu des années 1990, n’a pas permis de créer des emplois. Au contraire, elle ne fait qu’en détruire.
L’ensemble du secteur est concerné :
- chez SFR, jusqu’à 2 000 emplois pourraient être supprimés ;
- chez Bouygues Télécom, 560 suppressions de postes sont d’ores et déjà en cours ;
- the Phone House voudrait en liquider 246.
Le même constat pourrait être fait chez Verizon, Amazon... Et Free, qui a fait une arrivée fracassante sur le marché avec ses tarifs bas, pourrait bien être sur la liste un jour.
C'est pourquoi notre fédération s'est adressée directement ces jours-ci au Ministre du Redressement productif pour :
- demander que soient fixés des objectifs industriels, d’investissement et d’emplois aux organismes de régulation du secteur,
- et exiger de l’ensemble des acteurs, l’application de normes sociales dans le secteur, notamment par l’obligation pour ceux-ci et leurs soustraitants d’adhérer à la convention collective nationale des télécommunications.
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