Le 3 mars 2011, répondant à l’appel de la CFE-CGC, plus de 800 salariés ont manifesté devant le siège de Thales, à Neuilly. Les salariés de Thales Services, à l’origine de ce mouvement, ont été rejoints par des salariés d’autres entités du groupe, solidaires ou également insatisfaits de leur politique salariale et de la dégradation du dialogue social. Des mouvements ont été également observés dans les agences Thales Services de Grenoble, Toulouse, Lyon, Brest, Sophia, Valence...

La CFE-CGC de Thales Services ne peut en effet se contenter de la proposition de la direction d’augmenter les salaires de 0,8 %. Face à ce qu’ils considèrent comme du « mépris », les salariés veulent être reconnus et respectés, comme dans les autres unités du groupe, et exigent une augmentation d’au moins 1,8 %.

Une délégation constituée de la CFE-CGC et des autres organisations syndicales présentes a été reçue au siège du groupe. Même si le DRH du groupe convient que, pour Thales Services, l’écart est trop significatif (par rapport aux autres entités du groupe) et que le corps social doit être respecté, la CFE-CGC encourage vivement la direction de Thales Services à reprendre au plus tôt le dialogue, afin d’aller vers les demandes des organisations syndicales, en cohérence vis-à-vis du groupe. La DRH du groupe a bien pris en compte que les organisations syndicales accepteront de reprendre les discussions dès que la direction de Thales Services s’engagera à négocier sur cette base d’au moins 1,8 %, message confirmé par la CFE-CGC au nom de l’intersyndicale.