Organisations
Les médecins du travail face à la détresse psychologique
Les troubles musculosquelettiques (TMS) et la souffrance psychique sont les maladies à caractère professionnel les plus répandues chez les travailleurs français, conclut le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) daté du 26 août et publié par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Ils ont touché respectivement 59% et 21,5% des travailleurs qui ont consulté un médecin du travail dans 4 régions (1) en 2006.
Ces résultats ont un caractère «représentatif de l’activité des médecins du travail», indique Ellen Imbernon, responsable du département de santé-travail à l’InVS, mais pas tout à fait représentatif du monde du travail français puisque, rappelle l’épidémiologiste, «le secteur public, notamment l’éducation et la santé, sont sous-représentés dans l’activité des médecins du travail». Par ailleurs, le programme, qui consiste pour des médecins du travail volontaires à signaler toutes les maladies à caractère professionnel durant des périodes prédéfinies de deux semaines, ne prend pas en compte l’ensemble des pathologies attribuables au travail puisqu’il exclut «les cancers qui se déclarent généralement à la retraite et les pathologies avec un arrêt de longue durée».
Par secteur, ce sont ceux de la finance et de l’industrie qui comptent le plus de travailleurs en souffrance psychique (7,2%), suivis par ceux de la santé-action sociale et du bâtiment (6%) et du commerce (5,6%).
Les résultats confirment, une fois de plus, la sous-déclaration des maladies professionnelles, qui sont prises en charge par la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de l’assurance maladie: «Parmi les 4.500 pathologies signalées lors de ces quinzaines, 40% entraient selon les médecins du travail dans le cadre d’un tableau de maladie professionnelle indemnisable, soit un taux de l’ordre de 2%. Ce taux est à rapprocher de celui des maladies indemnisées en 2004 par les régimes de sécurité sociale, soit 0,2% (52.000 maladies professionnelles pour 22 millions de salariés)», indique le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
Les risques psychosociaux sont parmi les plus sous-estimés puisqu’ils ne correspondent à aucun tableau de maladie professionnelle et qu’ils ne sont pris en compte que dans le cadre du système complémentaire.
Dans le cas des TMS, «les pathologies des épaules sont souvent moins reconnues qu’elles devraient l’être, alors que d’autres sont plus facilement réparées par le système AT-MP car on les objective mieux», analyse Ellen Imbernon.
Ces résultats ont un caractère «représentatif de l’activité des médecins du travail», indique Ellen Imbernon, responsable du département de santé-travail à l’InVS, mais pas tout à fait représentatif du monde du travail français puisque, rappelle l’épidémiologiste, «le secteur public, notamment l’éducation et la santé, sont sous-représentés dans l’activité des médecins du travail». Par ailleurs, le programme, qui consiste pour des médecins du travail volontaires à signaler toutes les maladies à caractère professionnel durant des périodes prédéfinies de deux semaines, ne prend pas en compte l’ensemble des pathologies attribuables au travail puisqu’il exclut «les cancers qui se déclarent généralement à la retraite et les pathologies avec un arrêt de longue durée».
Par secteur, ce sont ceux de la finance et de l’industrie qui comptent le plus de travailleurs en souffrance psychique (7,2%), suivis par ceux de la santé-action sociale et du bâtiment (6%) et du commerce (5,6%).
Les résultats confirment, une fois de plus, la sous-déclaration des maladies professionnelles, qui sont prises en charge par la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de l’assurance maladie: «Parmi les 4.500 pathologies signalées lors de ces quinzaines, 40% entraient selon les médecins du travail dans le cadre d’un tableau de maladie professionnelle indemnisable, soit un taux de l’ordre de 2%. Ce taux est à rapprocher de celui des maladies indemnisées en 2004 par les régimes de sécurité sociale, soit 0,2% (52.000 maladies professionnelles pour 22 millions de salariés)», indique le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
Les risques psychosociaux sont parmi les plus sous-estimés puisqu’ils ne correspondent à aucun tableau de maladie professionnelle et qu’ils ne sont pris en compte que dans le cadre du système complémentaire.
Dans le cas des TMS, «les pathologies des épaules sont souvent moins reconnues qu’elles devraient l’être, alors que d’autres sont plus facilement réparées par le système AT-MP car on les objective mieux», analyse Ellen Imbernon.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
Pas encore de commentaires