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09 / 07 / 2008 | 8 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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SFR : volontariat jusqu'en mars 2009 pour supprimer 850 postes

L’accord GPEC de SFR signé le 12 octobre 2006 par la CFDT la CFE-CGC et CFTC excluait déjà la possibilité pour le groupe de procéder à des licenciements économiques pendant 3 ans.

Le 27 juin, soit trois jours avant l'annonce par la direction d'un plan de réorganisation se traduisant par 801 postes supprimés et la création de 351, un avenant à l'accord GPEC a été signé par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, FO et l'Unsa. "Nous avons signé car cet avenant articule l'accord GPEC axé sur le structurel avec un accord de méthode orienté sur le conjoncturel. Cela a permis de négocier à froid un socle de base pour les mesures conjoncturelles", souligne Frédéric Lesca, le délégué syndical central de UNSA. L'accord sécurise notamment les parcours avec le maintien du contrat de travail en cas d’échec d'un projet externe. Un avenant qui permet accessoirement à la direction d'éviter des recours en justice pour non respect de l'accord GPEC comme cela avait été le cas en 2007 quand l'externalisation d'une grande partie des centres d'appels avait été annoncée.

La moitié des postes supprimés concernent les sites de Toulouse, Aix, Nantes et Metz. Ce sont les métiers du réseau et de l'informatique qui sont les plus touchés. Les fonctions support sont également particulièrement concernées. La majorité des 351 postes créés ne concernera pas ces bassins d'emplois. Or l'accord GPEC engage la responsabilité de SFR au niveau des bassins d'emplois.

En juin, SFR a pris le contrôle total de NeufCegetel au travers d'une OPAS (offre publique d'achat simplifiée). La CFDT s'inquiète de constater "qu’en grande partie, ces suppressions de postes ne sont pas liées au rapprochement, mais permettraient de procéder à des réorganisations propres à des problématiques préexistantes de SFR."

Le plan de départ volontaire s'ouvrira en septembre prochain pour se terminer en mars 2009.

  • A noter que l'information sur les impacts sociaux de cette réorganisation n'a pas, encore, été publiée sur le site institutionnel de SFR. Ce serait pourtant l'occasion d'expliquer les modalités de l'avenant à l'accord GPEC de 2006 qui lui avait fait l'objet d'un communiqué mis en ligne sur le site du groupe.
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