Organisations
Les victimes de l'amiante, victimes des économies budgétaires
Le Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (FCAATA) a été mis en place afin de compenser un préjudice lié à la perte d'espérance de vie des travailleurs qui ont été exposés aux fibres d’amiante.
Cette compensation, appelée « allocation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante », prend en compte les 12 derniers mois de revenus afin d’attribuer au salarié contaminé un faible pourcentage de son salaire brut, permettant au travailleur dont l’espérance de vie est écourtée de partir en retraite anticipée dès l’âge de 50 ans.
Afin de calculer le montant de cette allocation, les revenus des 12 derniers mois étaient pris dans leur intégralité. Cependant, un décret propose actuellement de modifier les critères de calcul servant à fixer le montant de l’allocation, afin d’extraire les congés payés et les RTT du total de référence.
Or, de récentes déclarations du Ministre du Travail sucitent interrogations et inquitétudes, relayées par la confédération Force Ouvrière qui a toujours revendiqué une augmentation significative de cette allocation ; alors que les décisions de justice donnaient corps à ces revendications, le Ministère du Travail propose de minorer le montant de cette allocation, considérant qu’« il n’est pas légitime que ces éléments soient pris en compte dans le calcul de l’allocation ».
Le gouvernement espère faire l’économie de quelques sous en portant un préjudice financier et moral inacceptable aux victimes et en considérant les indemnités de congés payés et les RTT comme des « éléments exceptionnels de rémunération ».
Iil est inadmissible et inconcevable de porter ainsi atteinte aux droits de ceux qui ont été amputés d’une partie de leur espérance de vie en travaillant au contact de l’amiante. Proposer une allocation minorée reviendrait à nier la détresse et les difficultés dans lesquelles se trouvent ces salariés.
À l'inverse d'une telle ambition, c'est-à-dire la baisse des revenus des travailleurs en sursis, la Confédération FO revendique l'élargissement du prisme des entreprises et des métiers, qui socle le dispositif FCAATA et revendique également l'augmentation de l'allocation et la réelle prise en charge du travailleur exposé en tant que victime.
Cette compensation, appelée « allocation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante », prend en compte les 12 derniers mois de revenus afin d’attribuer au salarié contaminé un faible pourcentage de son salaire brut, permettant au travailleur dont l’espérance de vie est écourtée de partir en retraite anticipée dès l’âge de 50 ans.
Afin de calculer le montant de cette allocation, les revenus des 12 derniers mois étaient pris dans leur intégralité. Cependant, un décret propose actuellement de modifier les critères de calcul servant à fixer le montant de l’allocation, afin d’extraire les congés payés et les RTT du total de référence.
Or, de récentes déclarations du Ministre du Travail sucitent interrogations et inquitétudes, relayées par la confédération Force Ouvrière qui a toujours revendiqué une augmentation significative de cette allocation ; alors que les décisions de justice donnaient corps à ces revendications, le Ministère du Travail propose de minorer le montant de cette allocation, considérant qu’« il n’est pas légitime que ces éléments soient pris en compte dans le calcul de l’allocation ».
Le gouvernement espère faire l’économie de quelques sous en portant un préjudice financier et moral inacceptable aux victimes et en considérant les indemnités de congés payés et les RTT comme des « éléments exceptionnels de rémunération ».
Iil est inadmissible et inconcevable de porter ainsi atteinte aux droits de ceux qui ont été amputés d’une partie de leur espérance de vie en travaillant au contact de l’amiante. Proposer une allocation minorée reviendrait à nier la détresse et les difficultés dans lesquelles se trouvent ces salariés.
À l'inverse d'une telle ambition, c'est-à-dire la baisse des revenus des travailleurs en sursis, la Confédération FO revendique l'élargissement du prisme des entreprises et des métiers, qui socle le dispositif FCAATA et revendique également l'augmentation de l'allocation et la réelle prise en charge du travailleur exposé en tant que victime.
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