Organisations
Les ressources humaines, clef de l’internationalisation des entreprises françaises
Depuis plusieurs années, on sait qu'améliorer les capacités des petites et moyennes entreprises françaises à croître et à s'insérer sur les marchés mondiaux constitue l'un des principaux leviers pour renforcer le tissu industriel français.
Parmi les nombreux facteurs à l’origine de certaines difficultés rencontrées par nos PME, l’accent est plus fréquemment mis sur le niveau élevé des coûts de production et l’insuffisance des efforts consentis en termes d’innovation. Quelle que soit l’explication privilégiée (compétitivité-prix contre compétitivité-hors prix), nous montrons que la question de l’accès à une main-d’œuvre qualifiée est centrale.
L’analyse d’un panel d’environ 12 000 entreprises indépendantes et groupes français sur la période 2002-2007 permet de relier directement l’internationalisation des entreprises au degré de qualification de la main-d'œuvre employée. Toutes choses égales par ailleurs, la part de cadres et d’ingénieurs augmente avec le degré d’insertion sur les marchés mondiaux. Ce renforcement de la qualification de la main-d’œuvre reflète principalement une diminution des emplois directement liés au processus de production. En effet, l’internationalisation (qu’elle prenne la forme d’importations, d’exportations ou d’implantations à l’étranger) nécessite de développer les fonctions commerciales et de gestion, lesquelles sont relativement plus intensives en travail qualifié.
En étudiant plus spécifiquement les entreprises qui exportent ou s’implantent à l’étranger pour la première fois, nous identifions les facteurs facilitant leur développement à l’international. La montée en qualification des emplois apparaît comme un préalable pour exporter et réaliser un investissement direct à l’étranger. Nous montrons également que le recours à des fournisseurs étrangers permet aux entreprises d’améliorer leur connaissance des marchés étrangers et l’efficacité de leur processus de production, et favorise ainsi le passage au statut d’exportateur.
Parmi les nombreux facteurs à l’origine de certaines difficultés rencontrées par nos PME, l’accent est plus fréquemment mis sur le niveau élevé des coûts de production et l’insuffisance des efforts consentis en termes d’innovation. Quelle que soit l’explication privilégiée (compétitivité-prix contre compétitivité-hors prix), nous montrons que la question de l’accès à une main-d’œuvre qualifiée est centrale.
L’analyse d’un panel d’environ 12 000 entreprises indépendantes et groupes français sur la période 2002-2007 permet de relier directement l’internationalisation des entreprises au degré de qualification de la main-d'œuvre employée. Toutes choses égales par ailleurs, la part de cadres et d’ingénieurs augmente avec le degré d’insertion sur les marchés mondiaux. Ce renforcement de la qualification de la main-d’œuvre reflète principalement une diminution des emplois directement liés au processus de production. En effet, l’internationalisation (qu’elle prenne la forme d’importations, d’exportations ou d’implantations à l’étranger) nécessite de développer les fonctions commerciales et de gestion, lesquelles sont relativement plus intensives en travail qualifié.
En étudiant plus spécifiquement les entreprises qui exportent ou s’implantent à l’étranger pour la première fois, nous identifions les facteurs facilitant leur développement à l’international. La montée en qualification des emplois apparaît comme un préalable pour exporter et réaliser un investissement direct à l’étranger. Nous montrons également que le recours à des fournisseurs étrangers permet aux entreprises d’améliorer leur connaissance des marchés étrangers et l’efficacité de leur processus de production, et favorise ainsi le passage au statut d’exportateur.
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