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02 / 06 / 2015 | 3 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Le vrai/faux de l’AP-HP sur sa réforme de l’organisation du temps de travail

Le lien entre les conditions de travail des agents et les conditions de prise en charge des patients est mis en avant par l’AP-HP dans son projet de réforme de l’organisation du travail source d’un mouvement social dont l’intersyndicale annonce deux nouvelles mobilisations, aujourd’hui et le 11 juin. Sur son site, la direction se donne les moyens d’exposer sa stratégie et d'informer de l'évolution du projet.

Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP, y mouille sa chemise dans une série de six vidéos. Le document d’orientation du projet est accessible de même qu’un vrai/faux qui affirme que la « réforme va améliorer la qualité de la prise en charge des patients » en permettant « de disposer quotidiennement de plus de personnel sur le planning et donc aussi auprès des patients ». Le tout avec moins d’intérimaires.

Sur le sujet des RTT qui attise les tensions, la direction affirme que seul « un passage généralisé en sept heures supprimerait toutes les RTT » or « ce régime ne serait pas celui de référence à l’AP-HP ». Il existera pour autant…

Sur le sujet de la pause-repas qui serait supprimée dans tous les services de soins, la direction rassure tout en précisant que dans la « majorité des cas, l’agent en pause repas n’est pas à la disposition de son service. Il n’effectue donc pas de travail effectif même s’il reste dans l’enceinte de son hôpital ».

Journée portes ouvertes

Ce lien entre les conditions de travail des agents et les conditions de prise en charge des patients n’a pas été mis en avant dans l’une des multiples conférences organisées le 30 mai dernier, à l’occasion de la deuxième édition de la journée portes ouvertes de l’AP-HP. Il ne fallait pas non plus chercher un atelier pratique « vis ma vie d’une journée de 12 heures à l’hôpital ».

Il était beaucoup moins risqué socialement et plus accrocheur d'organiser des ateliers « combinaison Ebola » et « chambre Ebola » à l’hôpital Bichat.

Une exception dans le programme. Le Professeur Michel Meignan, chef de service de médecine nucléaire à l’hôpital Henry Mondor est tout de même intervenu sur le sujet de la médiation avec les usagers dans le cadre d'une conférence.

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