Organisations
Le télétravail devient réalité à Canal+
Nous vous informions le 17 juin qu'un accord sur le télétravail avait été négocié.
Il est aujourd’hui signé par notre syndicat et nous espérons bien que d’autres syndicats vont nous suivre sur cette voie pour que le télétravail devienne réalité dès la rentrée prochaine.
Nous sommes satisfaits de cet épilogue alors que nous revendiquons cette négociation depuis 3 ans. On peut se féliciter qu’elle ait enfin abouti.
Un accord expérimental
Pendant un an, les salariés, cadres de l’UES, pourront, dans certains métiers, bénéficier de cette avancée sociale et profiter du télétravail. Les femmes bien sûr, dont nous savons combien pour elles il peut être difficile de concilier vie professionnelle et vie personnelle lorsque l’on est notamment en charge de famille, mais aussi les hommes pour qui le télétravail peut être une réponse efficace et qualitative à l’exécution de missions qui ne nécessitent pas une présence effective dans les murs de l’entreprise.
Notre syndicat s’est fortement engagé dans cette négociation pour qu’elle aboutisse car nous savons qu'elle répond à un besoin exprimé par de très nombreux salariés.
Nous souhaitons également que cette première pierre soit l'occasion de lancer une réflexion globale et constructive sur l'organisation du travail dans notre entreprise. Une nécessité absolue alors que les tensions sont toujours fortes dans toutes les entreprises sans exeption : effectifs reserrés, charge de travail très élastique, manque de moyens...
Dans 6 mois, nous tirerons les premiers enseignements de cette expérience. Nous pourrons ainsi préparer la prérennisation de cet accord.
Pourquoi 3 ans pour conclure cet accord ?
La direction reste réticente à mettre en œuvre ce type de projet, considérant que le travail s'exécute avant tout dans l’entreprise... Elle oublie au passage que le télétravail, non déclaré, c’est déjà une réalité à Canal+. De très nombreux cadres travaillent chez eux, le soir ou le WE pour pallier au manque d’effectifs ou à la charge de travail.
Le second écueil concernait les difficultés à engager des négociations, alors que la direction des affaires sociales n’avait plus de directeur. Depuis que le poste est à nouveau pourvu, un certain nombre de dossiers ont été rouverts, dont celui du télétravail.
Dans le même esprit, nous revendiquions depuis longtemps l’ouverture d’une négociation sur un régime de retraite supplémentaire. Le 13 juillet, la première réunion pour en discuter va se tenir. D’autres accords sont encore en jachère : astreintes, exercice du droit syndical etc. Patience et longueur de temps...