Comment valoriser la politique de rémunération globale ? C’est la question que se sont posée 25 responsables des ressources humaines et de la rémunération, jeudi 22 septembre au Cercle National des Armées, lors d’un petit-déjeuner consacré aux bilans sociaux individuels. Initiée par AC Conseil, agence de conseil en communication interne et ressources humaines, cette rencontre a permis à Ikea et Arkema de faire partager leurs expériences.

À cette occasion, Anne Cartier, directrice d’AC Conseil, a rappelé les enjeux du BSI : clarifier et valoriser le paquet de rémunération et ses différentes composantes, proposer aux salariés un rendez-vous régulier de communication sur la rémunération et les avantages sociaux, et contribuer à la fidélisation.

Bien plus qu’un relevé de situation, les BSI permettent aux collaborateurs d’avoir une vision globale de leur rémunération : rémunérations fixe, variable, différée, protection sociale, avantages sociaux… L’objectif est de dépasser l’idée reçue selon laquelle « ma rémunération, c’est le salaire indiqué en bas de ma fiche de paie ». Le BSI est un véritable outil de marketing RH personnalisé, attractif et pédagogique, qui valorise la politique salariale de l’entreprise.

En pratique, comment mettre en place un tel support ?

Ne pas hésiter à revenir aux fondamentaux. « Ce qui est évident pour nous, professionnels RH, ne l’est pas forcément pour les salariés. Ainsi, nous avons pris conscience que peu de collaborateurs connaissaient le système de prévoyance », explique un intervenant. Second fait marquant relevé : « un vrai écart entre la perception des salariés et ce qu’ils gagnent réellement. Le BSI est le support privilégié pour montrer le panel de ce que l’entreprise offre, notamment pour les avantages sociaux, souvent peu considérés».

Facteur clef de succès, la clarté et la pédagogie sont nécessaires à une bonne compréhension des messages. La garantie zéro défaut est également essentielle, à travers une base de données individuelle construite à partir du SIRH et des contrôles rigoureux. Pour renforcer l'effet du support, Anne Cartier insiste sur le dispositif de communication qui accompagne la parution du BSI : « il ne faut pas hésiter à armer les référents (RH et managers) qui seront des relais importants ».

Pour les deux sociétés invitées à s’exprimer, le BSI a répondu aux attentes, avec des conséquences positives auprès des collaborateurs et sur le climat social.

Le BSI, un support qui fait de plus en plus d’adeptes : en 2011, AC Conseil a réalisé plus de 140 000 BSI.