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25 / 02 / 2014 | 74 vues
Laurent Aubursin / Abonné
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Un tiers des emplois supprimés chez Relais Colis

Inquiets pour leur avenir, les salariés de Relais Colis veulent se faire entendre au même titre que leurs collègues de La Redoute.

L’entreprise de livraison, qui appartient au groupe Kering (ex-PPR), sera cédée en même temps que La Redoute (son principal pourvoyeur d’activité) aux actuels dirigeants des structures. Cette cession comprend, pour Relais Colis, un plan de 172 départs volontaires sur 569 postes, soit la suppression de près d’un tiers des effectifs.

Les négociations sont difficiles. Le syndicat et la fédération FO du secteur dénonce l’attitude de la direction, qui refuse la présence d’un avocat et d’un expert-comptable aux réunions et semble ne pas vouloir parvenir à un accord

Sous-traitance en vue

« Les conditions de départ sont lamentables, bien loin de ce qu’ils réclament », dénonce Patrice Clos, secrétaire général de la fédération FO transports. Surtout, ces suppressions de postes ne se justifient pas, selon FO. « Avec le développement  des ventes par internet et les objectifs de croissance de La Redoute, l’activité de livraison de colis est en pleine expansion. Mais l’objectif des repreneurs est de sous-traiter au maximum pour augmenter leurs marges », poursuit Patrice Clos.

Pour la fédération FO transports, c’est l’avenir même de la société qui est en jeu. « Le plan de relance de l’activité présenté par les repreneurs prévoit un retour à l’équilibre de La Redoute dans seulement quatre ans », ajoute Patrice Clos.

Avec la baisse d’activité, Relais Colis n’aura pas les épaules assez solides pour tenir cette période de transition. Kering, qui a réalisé plus d’un milliard d’euros de bénéfices en 2012, n’a prévu aucun apport financier pour soutenir les investissements futurs de Relais Colis, ni assurer la moindre avance de trésorerie.

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