Organisations
Un tiers des emplois supprimés chez Relais Colis
Inquiets pour leur avenir, les salariés de Relais Colis veulent se faire entendre au même titre que leurs collègues de La Redoute.
L’entreprise de livraison, qui appartient au groupe Kering (ex-PPR), sera cédée en même temps que La Redoute (son principal pourvoyeur d’activité) aux actuels dirigeants des structures. Cette cession comprend, pour Relais Colis, un plan de 172 départs volontaires sur 569 postes, soit la suppression de près d’un tiers des effectifs.
Les négociations sont difficiles. Le syndicat et la fédération FO du secteur dénonce l’attitude de la direction, qui refuse la présence d’un avocat et d’un expert-comptable aux réunions et semble ne pas vouloir parvenir à un accord
Sous-traitance en vue
Pour la fédération FO transports, c’est l’avenir même de la société qui est en jeu. « Le plan de relance de l’activité présenté par les repreneurs prévoit un retour à l’équilibre de La Redoute dans seulement quatre ans », ajoute Patrice Clos.
Avec la baisse d’activité, Relais Colis n’aura pas les épaules assez solides pour tenir cette période de transition. Kering, qui a réalisé plus d’un milliard d’euros de bénéfices en 2012, n’a prévu aucun apport financier pour soutenir les investissements futurs de Relais Colis, ni assurer la moindre avance de trésorerie.