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09 / 12 / 2010 | 2 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Trois façons de faire le ménage chez les spécialistes des risques psychosociaux

Aujourd’hui, 9 décembre, les partenaires sociaux siégeant paritairement au Conseil d’orientation sur les conditions de travail (COCT) vont délivrer leur avis sur plus de 40 dossiers de candidature à un premier agrément d’expert CHSCT, délivré in fine par la Direction Générale du Travail (DGT). Il y a plus de candidats que l'année dernière et surtout la grande majorité des dossiers concerne uniquement des compétences axées sur les risques psychosociaux.

À noter que d’importants cabinets de conseil sont sur les rangs. Ainsi, IDRH, le cabinet dirigé par Jean-Luc Placet, ancien président du syndicat professionnel patronal Syntec Conseil en Management, a monté un dossier. De même que BPI, un autre groupe de conseil (plus de 800 salariés) dont l’activité historique repose sur l'accompagnement des restructurations. Intéressant de voir ces cabinets proposer d’intervenir à la demande des représentants des salariés des CHSCT.

  • Les directions ne sont pas en reste et lancent, elles aussi, des démarches de prévention. C’est dans ce contexte que la DGT réunit le 10 novembre des représentants des cabinets agrées, de ceux qui postulent à l’agrément et d’acteurs qui ne cherchent pas à aborder ce « marché » par la porte des CHSCT. L’objectif est de travailler de concert sur un modèle de cahier des charges, partagé en risques psychosociaux, venant compléter le document d’aide au choix d’un prestataire publié par l’INRS en mai dernier. La DGT assure être « fortement sollicitée par les entreprises qui s’interrogent sur la qualité de l’offre de nombreux cabinets, consultants et intervenants affichant une expertise en risques psychosociaux depuis le lancement du plan d’urgence pour la prévention du stress en octobre 2009 ».


Le métier cherche aussi à se structurer. Une Fédération des Intervenants en Risques Psychosociaux (ou FIRPS) a donc vu le jour le 17 novembre dernier. Elle compte pour le moment six membres : IAPR, Ifas, Stimulus, Psya, Capital anté, Artelie Conseil et planche sur une charte d'éthique et de déontologie. Pas question de laisser entrer des représentants de disciplines plus ou moins alternatives. Pas question non plus d'ouvrir la porte à des cabinets d'avocats ou encore à des cabinets spécialisés dans la réduction des coûts, soucieux de se diversifier.

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De quoi ont ils peur? toutes ces bonnes âmes qui se sont auto proclamées détenteurs du reformattage psychosocial tamponné par des labos de psychométrie dits scientifiques.

 Sauf que tous les questionnaires concernant de l'humain sont faux par définition si on veut en tirer des mesures, car les individus ne sont ni des patates ni des billes identiques (Liapounoff et Godel se tournent dans leurs tombes)

Touchez pas à mes questionnaires,puis on était la avant na!

 Pathétique, entre les experts CHSCT , les TCC pur sucre, les 1,2,3 et 0, les cost killers reconvertis dans l'humain, les spécialistes PSE, les juristes à 50% psy, les coupeurs de coûts en 40 et j(en passe, les psy à 50% sociologues, les ergonomes en neurosciences et les coachs, sans oublier les consultants classiques bien sur, ouf!!

 Mais soyons optimistes, ils sont tous concernés car le thème est hypercomplexe et l(approche est multiforme.

Mon seul ressenti déségréable c'est que la DGT les a tous réunis et ils ont trouvé le moyen de se sélectionner à 6 pour se répartir lesr ôles sans avoir eu la décence d'envoyer un mail à la même liste que celle de la DGT, c'était pourtant simple, ils nous ont arrosé de leur OK à la réunion du 10 et pas capable d'arroser l'écosystème, cela ne me paraît pas éthique.

 Encore un RV raté de co production fédératrice en France, c'est un vrai mal national, le tirage de couverture ciblé.