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Total : s'engager à garantir le périmètre et les emplois dans le raffinage pendant 5 ans, c'est possible
Chez Total, la CGT revendique un engagement officiel de la direction à maintenir le périmètre et les emplois sur l'ensemble des six raffineries du groupe en France. « Total s'engage à tout faire pour maintenir une activité industrielle permettant au port de Dunkerque et à ses sous-traitants actuels de conserver leur niveau d'activité et d'emploi », a déclaré Christian Estrosi, le Ministre de l'Industrie à l'issue de sa rencontre de dimanche avec Christophe de Margerie, le PDG de Total. La CGT demande de son côté le redémarrage de la raffinerie de Dunkerque et entend durcir la grève qui paralyse les raffineries du groupe depuis plusieurs jours.
Total semble d'accord pour « garantir » les emplois directs et ceux des sous-traitants, mais la question du périmètre est autrement plus délicate. Le 16 février dernier, lors d'une rencontre avec les journalistes de l'Ajis, Christian Estrosi a bien souligné qu'il fallait se poser la question de l'avenir du raffinage... Pour le Ministre, « les conditions semblent réunies pour un dialogue social, utile et constructif ». et de lancer, « à ceux qui s’en étonnent ou font mine de s’en étonner, je redis que le temps où les ministres couraient à la télévision pour agiter leurs grands mouchoirs à chaque annonce de licenciements dans une entreprise, publique ou non, est un temps révolu ».
- Une entreprise peut parfaitement s'engager à garantir le périmètre et les emplois. C'est ce qu'a fait Eiffage en rachetant Clemessy en 2008. L'accord de cession garantit ainsi le périmètre et les emplois pendant cinq ans...
Total semble d'accord pour « garantir » les emplois directs et ceux des sous-traitants, mais la question du périmètre est autrement plus délicate. Le 16 février dernier, lors d'une rencontre avec les journalistes de l'Ajis, Christian Estrosi a bien souligné qu'il fallait se poser la question de l'avenir du raffinage... Pour le Ministre, « les conditions semblent réunies pour un dialogue social, utile et constructif ». et de lancer, « à ceux qui s’en étonnent ou font mine de s’en étonner, je redis que le temps où les ministres couraient à la télévision pour agiter leurs grands mouchoirs à chaque annonce de licenciements dans une entreprise, publique ou non, est un temps révolu ».
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